20 Novembre 2021

« Moïse Katumbi dans l'attente d'un rendez-vous avec le Chef de l'État » (Ndeko Eliezer)

Politique le 19/11/2021 à 21h50
« Moïse Katumbi dans l'attente d'un rendez-vous avec le Chef de l'État » (Ndeko Eliezer) "À ce que je sache, (Moïse Katumbi) attend d'obtenir un rendez-vous avec le Chef de l'État pour un échange", confie, à TOP CONGO FM, Eliezer Thambwe, député national d'Ensemble pour la république, interrogé sur l'extension des consultations menées par le Chef de son parti.

Cela pourrait s'expliquer, en effet, par le fait que "beaucoup de députés (d'Ensemble pour la République) lui ont recommandé de rencontrer son frère, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avant de prendre toute décision parce que (autrement), il pourrait tomber sur des informations qui ne sont pas vraies", explique l'élu de Lukunga à Kinshasa.

"Tel qu'ils s'étaient rencontrés avant son entrée dans l'Union sacrée, nous avons estimé qu'il fallait suivre la même procédure. Que Moïse Katumbi se rencontre avec le Chef de l'État, qu'ils se parlent en face avant toute prise de décision", reprend Eliezer Thambwe.

Aucune peur de quitter l'Union sacrée 

"Moïse Katumbi écoute ce que ses députés ou les membres de son parti lui dise", fait-il observer, "lors de ces consultations, nous lui avons posé la question de savoir s'il avait déjà pris une décision dont il tenait juste à (formaliser). Il nous a dit qu'il n'avait pas de décision", revele-t-il encore.

À la question de savoir si au final, les "tergiversations" du leader d'Ensemble pour la république ne sont pas à mettre sur le compte d'une certaine "peur" de quitter "seul ou presque" la majorité présidentielle, Eliezer Thambwe croit savoir "que ce ne soit la peur qui le caractérise. Il a, lui-même, rappelé que quand il avait démissionné de la tête de la province du Katanga, il était sorti avec un petit groupe de personnes seulement".

Membre de l'Union sacrée, Moïse Katumbi considérait l'investiture de Dénis Kadima, président de la CENI, comme une ligne rouge à ne pas franchir. Il avait menacé de quitter cette plateforme de Félix Tshisekedi, au cas où Dénis Kadima était investi. Ce qui a fait depuis plusieurs semaines.

Éric Lukoki
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