Le secrétaire général de l'UDPS remet en cause la bonne foi et doute des intentions de certains partis et organisations qui déclarent aujourd'hui œuvrer pour le bien du peuple.

''Quand ils parlent de démocratie, est ce que les familles de Thérèse Kapangala, de Rossy Mukendi, de Chebeya voient les choses de la même manière qu'eux ? Pas du tout. Leurs mains sont remplies de sang des innocents. Ils ne peuvent que se taire. D'ici là, la justice va faire son travail", parvient Augustin Kabuya, secrétaire général de l'UDPS, en réaction, notamment aux nouvelles manifestations annoncées par les protestants de MILAPRO et les catholiques de CALCC, initiateur des forces politiques et sociales de la nation, pour obtenir une CENI dépolitisée, s'interroge Augustin Kabuya.

Qui s'adresse particulièrement ''aux amis qui ont géré ce pays pendant 18 ans".

"Je ne suis pas surpris. Heureusement que j'ai suivi que dans leur propre camp, il y a des gens qui disent clairement qu'ils ne peuvent pas parler. Ils ont commis beaucoup de bêtises dans ce pays".

Marche sans échauffourées

"si j'étais à leur place, j'allais faire le champ dans mon village au lieu de faire trop de bruits à travers les médias. Ce sont des gens qui ont pillé ce pays. Quand ils ont marché, il n'y a pas eu de pertes en vies humaines, alors que du temps de Joseph Kabila, on ne pouvait pas aller dans une manifestation et rentrer sans morts mais sous Tshisekedi, c'est VIP. Ils peuvent marcher dans des jeeps sans être inquiétés".

Pour le secrétaire général du parti présidentiel, "ces dictateurs qui font aujourd'hui partie des forces politiques et sociales de la nation ont peur seulement parcequ'ils savent que s'il y a élection aujourd'hui, ils ne vont plus se taper des députés comme ils l'ont fait dans les années antérieures. De quelle dépolitisation de la CENI parlent-ils ? Qu'ils arrêtent avec la distraction".

Il reste convaincu qu"'ils tâtonnent parcequ'ils n'ont jamais fait la remise et reprise de l'Opposition. Quand j'ai quitté l'Opposition, je n'ai pas fait la remise-reprise avec tous ces dictateurs" 

Dieumerci Lusakumunu