« La plupart de nos villages n’ont ni maternité ni écoles sans parler de la paix. Je crois au secteur privé africain, en son énergie, sa force et son pouvoir de transformer le quotidien de nos populations. Nous avons une partie des solutions. Osons investir dans nos territoires », exhorte Nicole Sulu, fondatrice de Makutano lors de la plénière d’ouverture de ce réseau d’affaires panafricain regroupant à Kinshasa plus de 30 nationalités et dont la clôture interviendra à Mbuyi-Mayi en présence notamment du Chef de l’État. 

« Il suffit de faire un tour dans nos provinces pour se rendre compte que les secteurs privés n’ont pas été en mesure de construire les chaînes de valeur industrielles, agricole et agro-industrielle qui sont pourtant les carburants économiques », relève-t-elle. 

Raison pour laquelle elle reste convaincue que « nous devons identifier, durant ces 2 jours, les maillons faibles sans langue de bois et sans avoir peur de nous remettre en question ». 

Parce que, à en croire ses propos, « la solidité d’une chaîne ne repose pas sur son maillon le plus fort. Elle ne tient qu'à la solidité de son maillot le plus faible ». 

Citant un dicton, elle signale que « ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin. Notre continent et notre pays sont l’avenir d’un monde dans lequel il faut absolument investir dès aujourd’hui, malgré nos peurs et nos craintes ». 

Femme d’affaires, administrateur-délégué du Centre Nganda, associé-gérant de Sultani Hotel, membre de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Nicole Sulu a crée le Makutano, il y a 8 ans, avec notamment l’objectif de développer un réseau d’affaires impactant en RDC et en Afrique, de transformer le continent par des synergies nationales et internationales, de mutualiser les expertises et rechercher des solutions innovantes aux problématiques qui se posent.