Le Conseil supérieur de la magistrature en Assemblée générale
Justice
le 06/07/2022 à 11h03

Point d'orgue de cet événement auquel ont pris notamment le premier vice-président de l’Assemblée nationale ainsi que des officiers supérieurs de l'armée, de la police et des FARDC, le discours inaugural de Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle et en même temps du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Celui-ci a souligné le contexte particulier dans lequel s'ouvrent ces assises, à savoir les assignations données au Conseil supérieur de la magistrature par le président Félix Tshisekedi, celles de veiller à l'administration de la justice par des personnes intègres, de haute valeur morale et irréprochables, disposées à lutter contre la corruption qui ternit l’image d’un véritable état de droit.
"Le concours du Conseil supérieur de la magistrature sera déterminant pour parvenir à cet objectif", a d'emblée lancé Dieudonné Kamuleta, avant d'annoncer la redynamisation de l’appareil judiciaire et des autres structures ad-hoc, dont le ministère public. Le pouvoir du parquet devrait être renforcé pour une action publique en faveur de la bonne gouvernance.
Pour ce faire, a annoncé Dieudonné Kamuleta, "un diagnostic sincère sur l’état de la justice congolaise (sera réalisé au cours de cette assemblée) avant de formuler une thérapie de choc susceptible d’aider, à titre curatif, une justice jugée jusque-là inefficace et incapable de répondre aux attentes de nos concitoyens, de sorte que nos résolutions, si elles étaient réellement traduites en actes, devraient, à coup sûr, concourir à l’amélioration de notre système judiciaire".
Les questions relatives à la carrière, à la discipline, au budget et au barème salarial seront également passées au peigne fin. En outre, des problèmes soulevés par l’installation effective de nouvelles juridictions de l’ordre administratif et de l’ordre judiciaire, les questions relatives au social des magistrats notamment le rapport sur la mise en place d’une mutuelle de santé seront aussi abordées au cours de ces assises.
Il est à noter que ces travaux devront aboutir à des propositions relatives à la nomination, promotion, révocation ou encore réhabilitation des magistrats. Celles-ci seront ensuite transmises au Magistrat suprême, le président de la République "pour des décisions utiles relevant de sa compétence".
Il est à noter que ces travaux devront aboutir à des propositions relatives à la nomination, promotion, révocation ou encore réhabilitation des magistrats. Celles-ci seront ensuite transmises au Magistrat suprême, le président de la République "pour des décisions utiles relevant de sa compétence".
Éric Lukoki