"Matériellement, le dispositif mis en place ne nous permet pas" d'organiser l'élection du successeur de Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale.

Après échange ce matin avec le Chef de l'Etat, la présidente de l'Assemblée nationale exorte les députés nationaux à "ne pas ne tomber dans la provocation tendant à dire que l'Assemblée nationale est la cause de la crise".

Sans le citer, Jeanine Mabunda révèle que Félix Tshisekedi "m'a reçu ce matin et m'a donné des conseils par rapport à la plénière d'aujourd'hui".

Face à quelques députés ayant réussi à entrer dans la salle où devrait se tenir cette élection, elle affirme que "j'ai cru comprendre qu'il n'y avait pas encore de clarté au niveau de certaines structures politiques (UDPS) comme quoi l'option définitive à lever entre deux individus, un homme et une femme", Jean-Marc Kabund et Patricia Nseya, n'a pas encore été prise.

Jeanine Mabunda tient à préciser que "nous n'avons pas un problème personnel ou des individus".

Face aux députés déçus de cette annonce, elle salue "votre présence et votre détermination devant des policiers qu'on remercie. Ils ne travaillent que sur ordre. Ils n'ont ren contre les députés".

Quelques heures plus tôt, les policiers, exécutant l'ordre du Conseil d'État qui a demandé à l'Assemblée nationale de suspendre  l'élection de son premier vice-président en attendant la décision de la Cour constitutionnelle, ont bloqué toutes les entrées et ont interdit aux députés d'accéder au Palais du peuple, siège du Parlement Congolais.