Je ne suis pas le candidat du président de la République (Denis Kadima)
Politique
le 28/07/2020 à 14h23

"J'ai appris que j'étais le candidat du président. Mais j'aurai voulu que la présidence m'appelle pour me dire (cela), je n'ai pas eu un tel message ", affirme Denis Kadima qui jure n'avoir aucun contact ni avec le président ni son cabinet mais des gens qui le "contactent et qui se vantent de réaliser ceci ou cela".
Et de s'interroger : "si j'étais le candidat du président de la République, vous ne pensez qu'aucune des 8 confessions religieuses m'auraient soutenu?".
Il assure que "les Chefs d'État ont quand même beaucoup de pouvoir, beaucoup de moyens, ils peuvent influencer les choses. Si j'étais appuyé par une force politique de cette ampleur, je pense que la situation serait différente".
Et de lâcher : "je serais content (que) le président de la République m'appuie, que les autres partis politiques, regroupements politiques comme le Front commun pour le Congo (FCC), Cap pour le Congo (CACH) ainsi que Lamuka puissent m'appuyer puisque je vais que tous (...) voient en moi quelqu'un qui va répondre aux problèmes du pays par rapport à la question électorale".
Les Chefs religieux ont commis des erreurs
"Je ne suis pas d'accord avec, d'abord, la règle de parrainage des candidatures par l'une ou l'autre confession religieuse. Ça n'est pas un bon critère, c'est un peu discriminatoire. Il faudra qu'ils réfléchissent un peu en profondeur", tempête celui qui brigue à nouveau le tant convoité poste de président de la centrale électorale congolaise.
Invité du magazine FACE-À-FACE sur TOP CONGO FM, le CEO de l'Institut électoral pour une démocratie stable en Afrique (IESA), se demande : "est-ce j'ai confiance en eux?"
Toutefois, comme résigné, il ajoute : "j'ai déposé ma candidature (auprès d'eux), je vais encore leur faire confiance".
Et pour cause, note-t-il, "ils ont vu le tollé général qui a suivi certaines décisions qu'ils ont prises, ils peuvent se raviser".
"C'est pour cela que je parle du fait qu'ils soient perfectibles", souligne Denis Kadima qui veut croire que "les Chefs religieux (qui) sont des êtres humains (...) peuvent avoir de grands défauts mais aussi des qualités"
Éric Lukoki
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