« Je n'ai jamais rencontré Kabila de ma vie » (Fayulu)
Politique
le 10/07/2021 à 14h21
"Je n'ai jamais vu Kabila (Joseph) de ma vie. Vérifiez ça. Je n'ai jamais serré la main de Kabila", assure Martin Fayulu, invité de l'Édition spéciale sur TOP CONGO FM.
Par cette dénégation, le leader de Lamuka veut ainsi mettre un terme à une rumeur persistante d'une rencontre secrète entre lui et l'ancien Chef de l'État et autorité morale du Front commun pour le Congo (FCC), laquelle, il y a peu, a fait la une de l'actualité.
"Les gens racontent des balivernes parce qu'ils ont des problèmes avec le peuple. (Par conséquent), ils font de la diversion en créant des fake news", tente-t-il d'expliquer avant de lancer : "je suis un chrétien, j'ai de l'amour pour tout le monde, j'ai déjà pardonné à tout le monde".
Pas d'alliance Lamuka-FCC
Cependant, en dépit du pardon accordé à tout le monde et des similarités de discours entre ténors de Lamuka et ceux du FCC, un rapprochement de deux plateformes est exclu, rassure Martin Fayulu.
"Est-ce que les gens qui veulent changer (en parlant du FCC), peuvent-ils à l'Assemblée nationale et au Sénat, voter la loi portant organisation et fonctionnement
la commission électorale nationale indépendante ( Ceni) telle qu'elle?", s'interroge-t-il.
Au lieu d'un partenariat entre lui et Joseph Kabila, Martin Fayulu soutient qu'il faut plutôt considérer la vieille Coalition FCC-CACH qui existe toujours, au-delà des apparences.
"Le mariage FCC-CACH) est allé loin jusqu'à donner des jumeaux que sont l'Union sacrée (majorité) et le FCC", passé dans l'Opposition, fait-il alors observer.
En fait, "ils ont réussi à dribbler ceux qui veulent être dribblés", allusion faite sûrement à Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, commente-t-il
Et pour cause, ceci "n'est pas consacré dans la Constitution. En 2006, tout comme en 2011, on ne l'a pas eu. Et cette fois, pareil, parce que le Parlement est illégitime, Félix Tshisekedi n'a pas été élu", explique-t-il.
Dépolitisation de la CENI
"Dépolitiser veut dire : vous avez le bureau de la CENI qui est composé des membres de la Société civile (les organisations religieuses, les organisations des femmes, celles qui font de l'éducation civique électorale, les mouvements citoyens) qui peuvent bien faire l'affaire", d'après le leader de Lamuka.
Par contre, "les politiques peuvent faire le contrôle, voir ce qui se passe. Et ces politiques là vous pouvez les mettre au niveau de la plénière, ils n'ont aucune décision à prendre, aucune influence. C'est cette loi que nous avons proposée", dit-il
Et de s'élancer : "enlevez les politiques, mettez des gens qui veulent qu'on aille à des élections crédibles, apaisées, impartiales, transparentes et que le peuple choisisse. Pourquoi on veut à tout prix mettre les politiques au bureau de la CENI ? Pourquoi on veut à tout prix que le Président vienne de son camp ? Pour tricher, on veut préparer la prochaine fraude dès à présent. Nous disons non, ça ne passera pas", tranche avec véhémence Martin Fayulu.
"Nous demandons aux confessions religieuses, surtout aux catholiques et aux protestants, la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) et l'ECC (Église du Christ au Congo) de n'envoyer personne".
Par cette dénégation, le leader de Lamuka veut ainsi mettre un terme à une rumeur persistante d'une rencontre secrète entre lui et l'ancien Chef de l'État et autorité morale du Front commun pour le Congo (FCC), laquelle, il y a peu, a fait la une de l'actualité.
"Les gens racontent des balivernes parce qu'ils ont des problèmes avec le peuple. (Par conséquent), ils font de la diversion en créant des fake news", tente-t-il d'expliquer avant de lancer : "je suis un chrétien, j'ai de l'amour pour tout le monde, j'ai déjà pardonné à tout le monde".
Pas d'alliance Lamuka-FCC
Cependant, en dépit du pardon accordé à tout le monde et des similarités de discours entre ténors de Lamuka et ceux du FCC, un rapprochement de deux plateformes est exclu, rassure Martin Fayulu.
"Est-ce que les gens qui veulent changer (en parlant du FCC), peuvent-ils à l'Assemblée nationale et au Sénat, voter la loi portant organisation et fonctionnement
la commission électorale nationale indépendante ( Ceni) telle qu'elle?", s'interroge-t-il.
Au lieu d'un partenariat entre lui et Joseph Kabila, Martin Fayulu soutient qu'il faut plutôt considérer la vieille Coalition FCC-CACH qui existe toujours, au-delà des apparences.
"Le mariage FCC-CACH) est allé loin jusqu'à donner des jumeaux que sont l'Union sacrée (majorité) et le FCC", passé dans l'Opposition, fait-il alors observer.
En fait, "ils ont réussi à dribbler ceux qui veulent être dribblés", allusion faite sûrement à Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, commente-t-il
Refus du porte-parolat de l'Opposition
Le leader de l'Opposition ou plutôt de la résistance comme s'identifie Martin Fayulu ne veut pas non plus entendre de la fonction porte-parole de l'Opposition.
Le leader de l'Opposition ou plutôt de la résistance comme s'identifie Martin Fayulu ne veut pas non plus entendre de la fonction porte-parole de l'Opposition.
Et pour cause, ceci "n'est pas consacré dans la Constitution. En 2006, tout comme en 2011, on ne l'a pas eu. Et cette fois, pareil, parce que le Parlement est illégitime, Félix Tshisekedi n'a pas été élu", explique-t-il.
Quid alors des députés Ecidé (Engagement pour la citoyenneté et le développement) qui siège à l'Assemblée nationale ?
"Nous sommes entrés à l'Assemblée nationale, cette fois-ci, tous les regroupements politiques de Lamuka pour discuter, faire une proposition de sortie de crise", renseigne le Président de l'Ecidé dont les deputés n'ont pas participé à l'examen de la loi sur la CENI. "Ils n'étaient pas concerné", lance Fayulu.
"Nous sommes entrés à l'Assemblée nationale, cette fois-ci, tous les regroupements politiques de Lamuka pour discuter, faire une proposition de sortie de crise", renseigne le Président de l'Ecidé dont les deputés n'ont pas participé à l'examen de la loi sur la CENI. "Ils n'étaient pas concerné", lance Fayulu.
Dépolitisation de la CENI
"Dépolitiser veut dire : vous avez le bureau de la CENI qui est composé des membres de la Société civile (les organisations religieuses, les organisations des femmes, celles qui font de l'éducation civique électorale, les mouvements citoyens) qui peuvent bien faire l'affaire", d'après le leader de Lamuka.
Par contre, "les politiques peuvent faire le contrôle, voir ce qui se passe. Et ces politiques là vous pouvez les mettre au niveau de la plénière, ils n'ont aucune décision à prendre, aucune influence. C'est cette loi que nous avons proposée", dit-il
Et de s'élancer : "enlevez les politiques, mettez des gens qui veulent qu'on aille à des élections crédibles, apaisées, impartiales, transparentes et que le peuple choisisse. Pourquoi on veut à tout prix mettre les politiques au bureau de la CENI ? Pourquoi on veut à tout prix que le Président vienne de son camp ? Pour tricher, on veut préparer la prochaine fraude dès à présent. Nous disons non, ça ne passera pas", tranche avec véhémence Martin Fayulu.
"Nous demandons aux confessions religieuses, surtout aux catholiques et aux protestants, la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) et l'ECC (Église du Christ au Congo) de n'envoyer personne".
Éric Lukoki
Dans la même rubrique
-
Matata Ponyo demande à recouvrer ses immunités parlementaires (communiqué)
le 21/07/2021 à 18h53
-
« Fayulu et Sesanga doivent soumettre leurs revendications à l'Assemblée nationale » (Kabuya)
le 21/07/2021 à 18h50
-
« Quitter l'Union sacrée ne veut pas dire s'allier au FCC » (Kalombo)
le 20/07/2021 à 13h17