21 Juillet 2021

« Fayulu et Sesanga doivent soumettre leurs revendications à l'Assemblée nationale » (Kabuya)

Politique le 21/07/2021 à 18h50

''C'est un mariage qui existe. Si les masques viennent de tomber, je ne vois pas de problème. Sesanga et Fayulu sont des Congolais et députés nationaux de surcroît. S'ils trouvent mieux de se mettre ensemble pour porter un jugement non fondé, ils peuvent amener leur expertise à l'Assemblée nationale. S'ils trouvent qu'elle ne représente absolument rien, on verra ce qui arrivera dans la suite", affirme, sur TOP CONGO FM, Augustin Kabuya, secrétaire général de l'UDPS.

Il réagit ainsi à la mise en place du front civique contre le glissement des Delly Sesanga et Martin Fayulu pour exiger la tenue des élections en 2023.

"Je ne suis pas surpris. Si les gens estiment important de mettre sur pied leur structure, coup de chapeau. Seulement, Fayulu et Sesanga étaient tous dans le même bloc de Lamuka contre l'UDPS après Genève. La suite est connue de tout le monde".


Peur des élections

"Beaucoup de gens ne veulent pas aller aux élections. Ils ont peur. Ils sont conscients que si nous allons aux élections ils vont perdre. Il faut créer des agitations inutiles. Nous irons aux élections en 2023. Il y aura bel et bien élection'', rassure-t-il.



Front citoyen, pas une alliance

''Il ne s'agit pas d'une alliance. Il s'agit d'un front citoyen, d'un agenda citoyen qui doit réunir des Congolaises et Congolais qui veulent que nous ayons un processus électoral crédible, transparent et impartial", explique, pour sa part, Devos Kitoko, secrétaire général de l'Ecide de Martin Fayulu.

''Il s'agit des Congolais qui veulent que les lois électorales soient inclusives et consensuelles afin que personne ne puisse rééditer l'exploit de glissement de Joseph Kabila en 2023, encore moins la fraude à grande échelle telle que nous l'avons connue le 30 décembre 2018".

Reconnaissant que ce combat devrait être mené au sein des institutions, notamment le parlement, Devos Kitoko constate cependant que "les institutions politiques qui dirigent actuellement le pays sont illégitimes, issues d'un processus électoral de la fraude. Le peuple Congolais n'en fait pas confiance".

Raison pour laquelle "'nous n'avons pas besoin de prendre ces institutions illégitimes comme cadre de référence pour les réformes qui doivent présider à la destinée de notre peuple.''


Dieumerci Lusakumunu

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