Dépôt ce jeudi à l'Assemblée nationale de la loi Tshiani sur la Congolité (Député)
Politique
le 07/07/2021 à 22h38
La proposition de loi sur la Congolité, dit loi Tshiani, a trouvé un porteur : le député Nsingi Pululu (Photo).
Cet élu de Kinshasa annonce que le texte sera déposé ce jeudi avant-midi au bureau de l'Assemblée nationale.
"Je me suis dit, si je ne le fais pas, je suis complice, voilà pourquoi, je la défendrai. Je veux que tout Congolais, de père et de mère, qui reconnait que ce pays lui appartient, soutienne cette loi", déclare-t-il, à TOP CONGO FM.
L'élu de Funa dit avoir constaté que "la question sur la nationalité se pose et repose (depuis les années 1960). En 1964, l'accession aux hautes fonctions de la République était réservée, exclusivement, aux Congolais nés de père, en 1972, cela été ouvert pour permettre à certaines personnes d'acquérir la nationalité Congolaise mais les bévues constatées ont poussé les Zaïrois en 1984 de resserrer l'étau à travers la loi électorale. Aujourd'hui, l'expérience, nous pousse à resserrer encore la porte comme", lance-t-il
Ce député Union sacrée, transfuge du Front commun pour le Congo (FCC) assure que déjà "215 députés sont d'accord avec cette loi avant même son dépôt".
Et parmi les signataires, Nsingi Pululu affirme même qu'"une quarantaine de députés pro Katumbi sont là. Ce sont des Congolais, pourquoi seront-ils contre une loi Congolaise?", s'interroge-t-il.
Et de commenter : "ceux qui ont répondu (qu'ils soient de AMK ou autres) favorablement, ont une caractéristique, ils sont de père et de mère Congolais. La République, c'est l'affaire de nous tous. Nous avons prêté serment de léguer aux générations futures, la RDC dans ses frontières d'avant l'indépendance", confie-t-il .
Une distraction
"Je me suis dit, si je ne le fais pas, je suis complice, voilà pourquoi, je la défendrai. Je veux que tout Congolais, de père et de mère, qui reconnait que ce pays lui appartient, soutienne cette loi", déclare-t-il, à TOP CONGO FM.
L'élu de Funa dit avoir constaté que "la question sur la nationalité se pose et repose (depuis les années 1960). En 1964, l'accession aux hautes fonctions de la République était réservée, exclusivement, aux Congolais nés de père, en 1972, cela été ouvert pour permettre à certaines personnes d'acquérir la nationalité Congolaise mais les bévues constatées ont poussé les Zaïrois en 1984 de resserrer l'étau à travers la loi électorale. Aujourd'hui, l'expérience, nous pousse à resserrer encore la porte comme", lance-t-il
Ce député Union sacrée, transfuge du Front commun pour le Congo (FCC) assure que déjà "215 députés sont d'accord avec cette loi avant même son dépôt".
Et parmi les signataires, Nsingi Pululu affirme même qu'"une quarantaine de députés pro Katumbi sont là. Ce sont des Congolais, pourquoi seront-ils contre une loi Congolaise?", s'interroge-t-il.
Et de commenter : "ceux qui ont répondu (qu'ils soient de AMK ou autres) favorablement, ont une caractéristique, ils sont de père et de mère Congolais. La République, c'est l'affaire de nous tous. Nous avons prêté serment de léguer aux générations futures, la RDC dans ses frontières d'avant l'indépendance", confie-t-il .
Une distraction
"C'est de la distraction. Cette loi n'aura jamais la majorité parce qu'elle viole la constitution en article 220,,interdit la réduction des droits des personnes", dit en réaction, Francis Kalombo, porte-parole adjoint de Moïse Katumbi.
"Ils n'auront pas les 3 quarts du Congrès exigés pour faire modifier la constitution sans passer par le référendum", gage Francis Kalombo qui visiblement, n'est pas plus effrayé que ça par le chiffre de 215 députés prêts à voter pour cette loi.
"C'est sa déclaration et c'est du déjà entendu. On a dit que 350 députés soutenaient Mabunda, mais nous connaissons la suite", pointe ce proche de Katumbi.
"C'est sa déclaration et c'est du déjà entendu. On a dit que 350 députés soutenaient Mabunda, mais nous connaissons la suite", pointe ce proche de Katumbi.
Éric Lukoki
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