Christophe Mboso préside les travaux du Congrès sans Modeste Bahati
Politique
le 28/05/2022 à 18h03

Mais, pour le président de l'Assemblée nationale, "nous nous sommes séparés dans un climat chahuté qui ne nous a pas permis de poursuivre aisément nos travaux et de les clôturer selon les règles de l'art conformément aux lois, règlements et bonnes pratiques parlementaires".
Raison pour laquelle "votre bureau a décidé de la poursuite du Congrès en vertu des articles 16 du Règlement intérieur du Congrès afin de finaliser le traitement de la matière inscrite à l'ordre du jour. Cet article stipule que la clôture intervient dès que le Congrès a épuisé l'ordre du jour pour lequel il a été convoqué".
Malheureusement, relève Christophe Mboso, "l'ordre du jour (n'a pas été terminé) par l'adoption d'une résolution portant désignation d'un juge de la Cour constitutionnelle. (Voilà pourquoi), nous poursuivons cette matière, selon la procédure déterminée par notre règlement intérieur".
Le président de l'Assemblée nationale fait part aux congressistes de son "profond attachement à l'État, celui dans lequel tout le monde est soumis à la loi et où tout ce qui ne répond à la loi relève de l'arbitraire".
Malgré l'appel au boycott lancé par Modeste Bahati Lukwebo, il y a 450 congressistes dans la salle, le quorum est donc atteint pou passer au vote. Dans la salle du Congrès, un seul candidat juge constitutionnel, il s’agit du sénateur Dieudonné Manza. Louis Mbonga, l'autre candidat est absent.