26 Décembre 2016

Vers un accord aux discussions de la CENCO

Politique le 23/12/2016 à 08h37
Ce que pourrait être le futur accord

Selon Vital Kamerhe, il y a de grandes avancées qui se résument ainsi :


1- Toutes les composantes ont accepté que le président reste en fonction dans cette période jusqu'à la tenue des élections

2- En contrepartie, le camp du président la république ne va pas garder la gestion de toutes les institutions, le gouvernement sera certainement remanié, la gestion du gouvernement sera certainement réclamée par d'autres composantes.
Mais l'Assemblée nationale et le Sénat, tout comme les assemblées provinciales, demeurent. Il y aura recomposition des gouvernements provinciaux.

3- Personne ne va toucher à la constitution pendant cette période de transition

4-  Nous avons fait des propositions par rapport au calendrier électoral. 


Attendons la plénière de vendredi

"Vous en serez plus demain", a dit jeudi soir à TOP CONGO FM, Félix Tshisekedi.

Qui n'a pas voulu en dire plus.

"Il ne faut pas essayer de gripper le débat, pour le moment ça avance bien, je pense que ça va bien aller demain. Normalement".



"Il faut avoir la foi"

"Nous pensons que nous pourrons terminer demain", a estimé le président de la CENCO, Mgr Utembi. 

"Puisque samedi nous devons être dans nos diocèses, ça évolue, ça va dans la bonne direction. Il y a des difficultés que nous essayons de résoudre".

Une plénière est prévue ce vendredi à 14h.


Le résumé de la CENCO 


Selon Eve Bazaiba, la CENCO a synthétisé les différentes positions des protagonistes.

Eve Bazaiba estime qu'on ne peut pas parler de grandes lignes en termes d'accord, il n'y a que les grandes lignes, résumant des positions des différents interlocuteurs.

"Le pays ne va pas sombrer avec la légitimité perdue de Monsieur Joseph Kabila, le pays doit vivre au-delà des personnes".


Selon la secrétaire générale du MLC, "la conclusion de la compilation des points de vue sera à l'étude de la plénière de ce vendredi".

"Demain nous signerons si cela est conforme à la constitution".


"Des avancées spectaculaires".

"Nous avons déjà la fumée grise la fumée blanche c'est certainement pour demain", estime Vital Kamerhe.

"Puisqu'il s'agit du peuple, qui attend de nous un sursaut patriotique, nous avons dû aux évêques et c'est moi qui ai pris la parole, et je me suis adressé aux amis de la majorité, retenons 2017 puisque de toutes façons il y a une incise qu'en cas de contraintes d'ordre technique, on peut prolonger et organiser des élections convenablement. Je ne vois pas pourquoi on va brûler le pays à cause de 2 mois (fin décembre 2016 ou février 2017)".






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