Vers la rupture des poches de sang en RDC
Pour l'instant, « il n'est pas possible de prélever et de donner du sang parce qu'il n'y a pas d'intrants », dit encore Elodie Muzikirwa, (photo) pour qui ce manque d'intrants ne se constate « pas seulement dans la ville de Kinshasa, mais aussi à l'intérieur du pays ».
Un besoin en hausse
Cette rupture de stocks intervient, s’inquiète la présidente nationale de l'association des défenseurs des droits des patientes, alors que « le nombre d'accidents de circulation que les villes congolaises connaissent et des femmes qui accouchent » est en hausse.
« On a besoin des poches de sang. Les enfants anémiques aussi »
Elodie Muzikirwa exhorte les autorités « en charge de la sécurité de la santé de la population d'agir le plus tôt parce que si on doit arriver à la rupture des poches de sang, ça sera catastrophique ».
Silence radio des services concernés
Au programme national de transfusion sanguine, personne ne daigne répondre aux questions de TOP CONGO FM.
De sources du ministère de la santé cependant, il nous revient que de nombreuses correspondances ont été envoyées « à toutes les autorités nationales, sans succès ».
Une femme serait même morte par manque de sang à l'hôpital Mama Yemo de référence de Kinshasa, où « cette situation perdure depuis 2 mois déjà », indiquent certaines sources médicales.
Jusqu’à 600.000 transfusions sont effectuées chaque année en RDC. Je