Le député Charles Naweji fait amende honorable (Communiqué)
Le député FCC Charles Naweji a présenté samedi ses « plus profonds regrets » et solliciter le pardon du chef de l’Etat et de tout le peuple congolais suite au « grave malentendu » né des propos qu’il a tenu au sein de l’Assemblée nationale.
« Rien, ni personne ne peut justifier une atteinte à la plus haute instance de notre pays, c’est pourquoi je regrette sincèrement être à l’origine de cette entame dans notre cohésion nationale, et réitère la demande de pardon de notre Nation », écrit le député dans une lettre au Président de la République après s’être demandé, devant l’assemblée nationale si « le président Tshisekedi était conscient » quand il a signé les’ordonnàces Nommant les membres du conseil d’administration de la S’CC et de la GECAMINES.
Éteindre le feu
Pour l’un des communicateurs du FCC et de l’ARC Original, le député Charles Naweji, pour éteindre le feu, « a préféré demander pardon au nom de la paix et au nom de la grandeur et pour honorer sa famille politique ».
Si Cox Coco Muyangi estime que le député n’avait pas le droit de tenir de tels propos à l’endroit du chef de l’Etat, ses excuses publiques sont « loin d’être un signe de lâcheté mais bien au contraire c’est un signe de grandeur ».
Le pardon de l’UDPS
Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social a dit à TOP CONGO, en tant que chretien, pouvoir accepter le pardon de Charles Naweji.
Il ne revient cependant, indique Augustin Kabuya, qu’au chef de l’Etat ou à son porte-parole, de se prononcer sur la question.
De la réparation des dégâts humains et matériels ?
Lorsque Charles Nawej a tenu ces propos, il ne revenait pas à un parti politique de régler cette question de manière brutale.
« Ce sont des personnes qui ont causé ces dégâts qui doivent les réparer. Charles Naweji en demandant pardon, a procédé à la réparation du tort qu’il a causé au chef de l’Etat », estime Cox Coco Muyangi.
Augustin Kabuya s’est, quant à lui, abstenu de se prononcer quant aux responsabilités des personnes morales ou physiques qui devraient réparer les dégâts causés à la suite des propos tenus par l’élu de Kahemba du haut de la tribune de l’Assemblée nationale.