Ventora exige de la Gecamines le paiement de sa créance.
Face au refus du paiement de sa créance de 200 millions d’euros par la GECAMINES, la compagnie VENTORA se dit inquiète de l’immixtion du politique dans un dossier de droit.
Une dette librement contractée doit être simplement remboursée, estime VENTORA et exige que la GECAMINES respecte ses engagements.
VENTORA se « plaint des injonctions du pouvoir exécutif pour influer sur une affaire en cours ».
Alors que les responsables de la compagnie congolaise se refusaient de payer, évoquant les sanctions américaines contre VENTORA, l’intervention du politique dans cette affaire ou la justice congolaise lui a donné pleinement raison, voit se compliquer encore plus sa résolution, alors que VENTORA rappelle qu’elle n’entend que « recouvrer son dû » librement contracté.
Elle prévient que les actes posés par les politiques « remettent en cause le principe de l’indépendance de la justice...
La GECAMINES a, dans un communiqué publié ce lundi, déclaré être disposée à payer sa créance mais en être indisposée par les sanctions américaines contre cette société.
Dans le passé, une filiale de la société GLENCORE avait connu pareille situation avec VENTORA, elle avait pu régler le litige portant sur les droits d’exploitation en RDC en effectuant les versements, prévus en dollars américains, dans une monnaie différente.
En procédant de la sorte, la filiale avait pu éviter des problèmes avec la justice américaine.
La créance de la GÉCAMINES avec VENTORA est libellée en euros et ne doit donner lieu d’aucune crainte pour la société congolaise.
La société VENTORA appartient à l’israélien Dan Gertler (photo).