« La Belgique veut être un partenaire dans une relation franche et bienveillante, un partenaire dans une relation d’égal à égal, dans une relation avec des succès pour nos 2 pays. C’est bien dans cette dynamique là que l’on s’inscrit », a déclaré la première ministre belge, Sophie Wilmes, à l’issue de son entretien avec le président. Tshisekedi.

Un tète a tête qui a porté, selon Sophie Wilmes, sur le climat des affaires en RDC, la Coopération au développement, l’Etat de droit, les Droits humains et le soutien aux efforts du gouvernement de la RDC. 

« Ce n’est qu’une première étape de quelque chose à reconstruire parce qu’évidemment les paroles c’est bien mais les actions c’est mieux.  Nous devons voir ensemble comment est-ce que nous pouvons matérialiser non volonté commune de travailler ensemble ».

La visite de la première ministre belge, une première depuis 10 ans, vient après celle du président Tshisekedi à Bruxelles, au cours de laquelle avaient été signées des lettres d’intention, de relance des relations diplomatiques, de coopération au développement mais aussi de coopération financière, de formation des cadres des régies financières congolaises. 

L’actuelle visite en RDC de la première ministre s’inscrit « dans un momentum, après la mission du président (Tshisekedi) en Belgique... Il y aura après une mission économique et une mission pour les 60 ans de l’indépendance au mois de juin..., (des missions) qui vont continuer à marquer en fait la volonté de nos deux pays d’approfondir nos relations ». 

La Belgique appuiera la RDC « sans oublier le passé mais en regardant positivement le futur », a aussi dit Sophie Wilmes, en réponse à une question sur la volonté du président de la RDC de ne pas fouiller dans le passé de l’ère Kabila avec qui Bruxelles n’entretenait pas les meilleures relations.