10 Février 2020

FCC-Église catholique, nouveau départ (Mwilanya)

Politique le 07/02/2020 à 08h33
FCC-Église catholique, nouveau départ (Mwilanya)

Le Front commun pour le Congo (FCC) et l'Église catholique ont « décidé de tourner la page. C'est un bon départ pour le bien de notre communauté nationale », révèle le coordonnateur Néhemie Mwilanya au sortir d'un échange de plus de 2 heures avec le Cardinal  Fridolin Ambongo.

Alors seul au pouvoir, le FCC  entretenait de très mauvais rapport avec l’église catholique, ce que son coordonnateur a décrit jeudi comme « des malentendus et même certaines contradictions liées à un déficit de confiance sur certaines questions ».

Cela appartient désormais au passé, d’éclat Nehemie Mwilanya, « Dieu merci, l''avenir a prouvé que, sur toutes ces questions, il y avait beaucoup plus de procès d'intention. Si nous nous étions faits suffisamment confiance, on allait surmonter pas mal de malentendus. Le plus important est que tout cela est derrière nous maintenant ».


Prendre l’habitude de travailler ensemble 

Le FCC et l'Église catholique « se connaissent depuis longtemps. Nous avons travaillé ensemble, surtout pendant le dialogue qui avait conduit à l'accord de la Saint-Sylvestre », se souvient Mgr Fridolin Ambago.

« On a déjà l'habitude de travailler ensemble, la rencontre d'aujourd'hui participe à cet échange que nous avons l'habitude de faire. Je suis convaincu que ça va continuer », espère le cardinal du Congo.

La rencontre entre les deux hommes a été l’occasion pour le coordonnateur du FCC de remettre enfin la jeep promise en 2018 par l'ancien Chef de l'Etat Joseph Kabila, une promesse jusque là non tenue que le cardinal avait relevé lors de sa première messe d'action des grâces au Stade des martyrs. 


L’église avec l’opposition

Sous le règne de Joseph Kabila, l’église catholique s’était levée contre un éventuel 3ème mandat présidentiel (interdit par la constitution), en multipliant même les actions face aux affirmations de certains « barons » du FCC.

Laurent Monsengwo Pasinya, alors Cardinal, s’était même illustré par des déclarations fracassantes allant jusqu'à qualifier certains tenants du pouvoir de « médiocres ».

Le Comité laïc de Coordination (CLC), structure de l'Église, avait pris des initiatives sur le terrain avec notamment des marches auxquelles s’étaient associés politiciens et mouvements citoyens.  

Les leaders du CLC avaient même dus entrer en clandestinité.

Par Barick Bwematelwa
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