Pour Franck Dikisongele, "il n'existe officiellement aucun soubassement" exigeant une quelconque autorisation de sortie aux artistes.

Concrètement, "il nous a dit que la DGM ne peut plus continuer à contrôler ce document. Il a instruit tous ses services à des postes frontaliers".

Avant de se quitter, "il nous a donné ses coordonnées et nous a dit que si les artistes sont tracassés aux frontières, qu'on le contacte" parce que "la DGM n'a aucun document interdisant aux artistes de se déplacer".

Ils ne se sont pas arrêtés à la DGM. "Nous avons aussi écrit au ministère de la culture et des arts pour demander la suppression de cette autorisation parce qu'il nous revient que c'est le ministère qui l'exigeait à cause du phénomène Ngulu. Il fallait contrôler les sorties des artistes".

En réponse, "le ministre aussi nous a dit qu'il n'y a aucune circulaire, ni décret ou lettre officielle".

Ouf de soulagement pour les artistes qui étaient obligés de débourser des sommes allant de 50 à 500 dollars américains aux frontières nationales.