Reprise depuis mardi du procès de présumés auteurs de massacres à Djugu (Ituri)
Justice
le 23/08/2019 à 08h24
Au total 75 présumés auteurs de massacres dans le territoire de Djugu, dans la province de l'Ituri, devraient comparaître devant leurs juges naturels. C'est depuis mardi dernier que ces audiences venaient de reprendre après avoir été suspendues le 24 juillet à Tchomia, au bord du Lac Albert à cause de difficultés financière et sécuritaire.
"C'est un sentiment de satisfaction que le procès a repris. Notre souci majeur était de savoir plus sur qui se cache derrière ce phénomène d'assaillants", s'est réjoui Jack Bakambu, élu du territoire de Djugu.
13 de ces présumés auteurs de massacres sont déjà décédés, affirme le greffier de l'auditorat militaire de garnison de la province. Et parmi les 62 présumés survivants figurent deux militaires des forces armées de la RDC (FARDC), qui sont poursuivis pour violation des consignes.
Les autres présumés sont poursuivis pour plusieurs infractions notamment crime contre l'humanité et pour meurtre, détention illégale d'armes, persécution et torture.
Pour ce mardi et mercredi, les audiences ont été consacrées à la confrontation entre les victimes et les prévenus à la tribune officielle de Bunia.
D'après le député provincial, Jack Bakambu, l'État congolais doit mettre tous les moyens possibles pour la tenue positive de ces audiences.
13 de ces présumés auteurs de massacres sont déjà décédés, affirme le greffier de l'auditorat militaire de garnison de la province. Et parmi les 62 présumés survivants figurent deux militaires des forces armées de la RDC (FARDC), qui sont poursuivis pour violation des consignes.
Pour ce mardi et mercredi, les audiences ont été consacrées à la confrontation entre les victimes et les prévenus à la tribune officielle de Bunia.
D'après le député provincial, Jack Bakambu, l'État congolais doit mettre tous les moyens possibles pour la tenue positive de ces audiences.
Il demande également à l'instance judiciaire de rendre un jugement équitable.
"Notre recommandation majeure est que nous ne voulons plus assister encore à une rupture qu'on avait connue la fois passée", plaide-t-il.
"Nous voudrions à ce que ce procès puisse arriver jusqu'à la fin parce que présentement, ces prévenus sont encore des présumés. Ils peuvent être relâchés ou incarcérés. Nous voulons que ce procès se passe en toute impartialité et transparence", tranche l'élu du territoire de Djugu.
Après deux jours de pause, ces audiences vont se poursuivre ce samedi 24 août.
Alain Tshibanda
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