Ce sont "tous des réfugiés qui sont entrés par la frontière de Kavivira. La plupart ont des documents expirés depuis plus d’une année", affirme le gouverneur de la province du Nord-Kivu. 

Après une descente sur le terrain, Carly Nzuzi Kasivita constate que aussi "ce sont des adeptes d’une secte organisée au Burundi. Ils sont sur notre sol et veulent obtenir l’asile".

Il déplore le fait qu'"ils n’ont respecté aucune loi. C’est la raison pour laquelle je suis venu les sensibiliser. Nous sommes un pays organisé. Pour y rester, il faut respecter la loi. Et nous pensons que leur situation devra être régler par où ils sont entrés. C’est la raison pour laquelle nous voulons bien organiser leur rapatriement en passant par le Sud-Kivu".

En attendant, "le gouverneur du Nord-Kivu appelle ses administrés au calme et invite le pouvoir central à tout mettre en œuvre en vue de leur rapatriement".

Le maire de Goma pas surpris 

"Nous ne savons pas comment ils sont arrivés à Goma. Nous les avons rencontrés dans la ville dans un coin caché. Ils sont au total 1387 sujets Burundais" (Photo), confirme, à TOP CONGO FM, Timothée Mwisa, maire de Goma.

Pour l'instant, "nous attendons exécuter l’ordre de Kinshasa. Ça fait trois mois depuis que ces sujets burundais ont foulé irrégulièrement le sol congolais. Et il nous est difficile de les recenser".

Samedi dernier, la presse présidentielle a indiqué que les autorités de la Direction général des migrations avaient procédé à leur identification. Ils sont tous porteurs d’un laisser-passer CEPGL expiré depuis une année.