"Nous nous définissons comme une résistance et non une Opposition qui doit accompagner la dictature" (Muzito)
À peu de temps de sa désignation comme coordonnateur de la plateforme Lamuka, devant succéder à Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito a indiqué que "nous sommes la contestation ou la résistance. Se dire Opposition c'est accepter qu'on [puisse avoir] une minorité parlementaire et c'est, de ce fait, considérer que les autres sont une majorité parlementaire", indique l'ancien ministre des finances pour qui "ce n'est pas le cas car les autres n'ont pas gagné. Ils ont fraudé aux élections..Nous refusons d'être une Opposition qui accompagne un pouvoir illégal, illégitime, en fait, une dictature".
"Nous préférons nous définir comme résistance et nous pouvons le faire au sein de toutes les couches de la société, y compris au Parlement", prévient-il.
Martin Fayulu, seul membre du Présidium de Lamuka au statut particulier
Adolphe Muzito soutient que "Martin Fayulu a un statut spécifique, il a une dimension différente de celle de nous autres".
L'initiateur de Nouvel Élan souligne à ce sujet le fait que Martin Fayulu est "le Président élu, qui a été empêché d'exercer le pouvoir".
À ce titre, poursuit-il, le Président de l'ECIDE "a un contrat social avec le pays, bien sûr grâce à Katumbi, à Jean-Pierre Bemba, à nous parce qu'on a porté un projet commun".
Mais, explique l'ancien Premier ministre, Martin Fayulu "a une relation particulière avec le peuple. Donc il ne peut pas être en compétition avec nous" et "cest le peuple qui va trancher le moment venu, si nous retournons aux élections".
À ces prochaines élections, précise-t-il, "nous pourrions voter [pour] un candidat unique ou commun parce que personne ne peut gagner seul".
Mais si par hypothèse que tel n'est pas le cas, prévient Adolphe Muzito, "les alliances pourront se reconfigurer", le plus important étant "le projet politique" dont nous seront porteurs.
Lamuka n'a jamais voulu isoler Félix Tshisekedi
"Nous n'avons pas voulu isoler Monsieur Tshisekedi sur la scène internationale. Ce serait isoler le pays sur la scène internationale. Ce n'est pas notre objectif. Nous avons tout simplement dit que le contexte de la crise, telle que nous la vivons, ne sera pas de nature à favoriser les investissements extérieurs ou, même pas, les investissements internes au pays", répond l'ancien Premier ministre de Joseph Kabila à ceux qui l'accusent d'avoir prophétisé que Lamuka mettra tout en œuvre pour barrer la route à ces opérateurs économiques étrangers désirant venir en RDC.
Pour preuve, Adolphe Muzito fait allusion à "ce qui se passe aujourd'hui, [avec] la cacophonie au sommet de l'État"
Alain Tshibanda
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