16 Novembre 2019

La Suède salue l'engagement du Président Tshisekedi dans la lutte contre la corruption

Politique le 15/11/2019 à 12h07
La RDC dispose de plusieurs opportunités mais avec des grands défis à relever. Lors de l'audience lui accordée par le Vice-ministre de la coopération internationale et régionale, Peter Erikson a salué l'engagement du Président Félix Tshisekedi de lutter contre la corruption et a fait savoir à son hôte que la bonne gouvernance est un élément important pour créer un environnement propice aux investisseurs étrangers.

Pour le ministre suédois de la coopération internationale, qui a également annoncé un appui en termes d'investissements envisagé pour le pays, plusieurs projets d’intérêts communs entre la Suède et la RDC sont en cours d’évaluation. Une coopération saluée par le vice-ministre à la coopération internationale. 

"Nous avons sollicité que le [Fonds monétaire international], la Banque mondiale ainsi que les autres partenaires puissent nous appuyer et si, il y a des conditions auxquelles nous pouvons accéder afin de mériter [leur] confiance, nous ne pouvons que le faire", explique Me Valery Mukasa.

"Nous sommes confiants et nous allons faire le maximum en ce qui nous concerne pour atteindre cela", rassure-t-il.

Le Vice-ministre souligne que l'intervention de ces institutions financières internationales est bien "un appui" car, insiste-t-il, "le gouvernement s'appuie sur son budget".

Même si, reconnaît-il, "au regard des différents besoins et défis [qu'a le pays], ce budget [du gouvernement] est relativement faible".

Voilà qui explique pourquoi la RDC est dans l'obligation "de se tourner vers le monde extérieur, les différents partenaires pour élargir" son assiette.

"Je sais que le Président de la République, qui était à New York il y a quelques temps, a exprimé le désir [pour le pays] d'avoir l'appui de la MONUSCO pour relever les défis de la sécurité à l'est mais [cette mission] doit partir au fur et à mesure", révèle celui qui a été, pendant plusieurs années, le directeur de cabinet de Martin Kabwelulu, l'ancien ministre des mines sous l'ère Joseph Kabila. 

À ce sujet, poursuit-il, "j'ai été heureux de suivre aux Nations unies qu'une résolution avait été prise pour réduire progressivement la présence de la MONUSCO en RDC".

"Tout naturellement, pense-t-il, il faudrait que nous [puissions] assurer nous-mêmes la sécurité de notre pays".

Alain Tshibanda 
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