"L'Union sacrée n'est pas une mega plateforme où chacun vient pour être positionné. C'est une vision portée par le Président de la République, Chef de l'Etat, garant de l'unité nationale", à TOP CONGO FM, le député national Jean-Pierre Lihau.

Présenté comme le candidat des dissidents du FCC à la présidence de l'Assemblée nationale, il lâche : "nous laissons au Président de la République, le soin d'appréciation".

Du reste Jean-Pierre Lihau dément : "nous n'avons jamais, alors jamais, adressé une correspondance au chef de l'Etat pour exiger quoi que ce soit", alors qu'il y a quelques semaines, des médias faisaient état de l'existence d'une lettre de ce genre, rédigée par 34 députés FCC, désormais membres de l'Union sacrée.

Contacté par le Comité de crise FCC?

À la question de savoir si le Comité de crise mis en place par Joseph Kabila pour tenter de "ramener les élus FCC au bercail", Jean-Pierre Lihau lance : "il peut toujours osé, mais nous allons démontrer au peuple qu'il y a des moments où, lorsqu'il faut sauver la patrie, il faut s'oublier, prendre des décisions courageuses".

PPRD, nouvelle Opposition

"La dynamique majoritaire qui s'est installée, va se confirmer. Vous avez vu le nombre limité de ceux qui ont signé la pétition fantaisiste contre le bureau d'âge… cela a démontré clairement que ceux qui sont restés de l'autre côté, sont, ce que l'on peut qualifier aujourd'hui de nouvelle opposition. C'est bien pour notre démocratie".

Ensemble toujours dans l'Union sacrée 

De son côté, le député Eliezer Tambwe assure qu'"Ensemble pour la République ne s'est jamais réuni pour lever l'option de quitter l'Union sacrée", comme l'a laissé entendre Muhindo Nzangi, dans l'émission FACE-À-FACE de TOP CONGO FM. 

"Le président Moïse Katumbi, après sa rencontre avec le chef de l'Etat, nous a demandé de réfléchir et choisir des pistes de solutions à soumettre" au Président de la République.

Par ailleurs, l'élu de Kinshasa précise qu'"Ensemble pour la République a 2 branches. Il y a le groupe parlementaire MS/G7 et AMK et alliés dont je suis membre. On nous invité à une rencontre avec le Président (du groupe parlementaire) pour discuter de la question qui divise : la vision de l'Union sacrée".

Éric Lukoki