« La gestion des fonds alloués au bureau d'âge de l'Assemblée nationale sera transparente » (Mboso)
Le président du Bureau d'âge de l'Assemblée nationale promet une gestion transparente des fonds mis à sa disposition pour la tenue de la session extraordinaire.
"Pendant la session extraordinaire, le député a droit à l'équivalent d'un salaire qui équivaut à un mois d'émoluments. Il y a la rémunération, les compléments de rémunération (logés dans les frais de fonctionnement), la prime, le personnel administratif et de cabinet, les assistants (500), les policiers commis à la sécurité de l'Assemblée nationale ont également droit à un mois de salaire", relève Christophe Mboso N'kodia Mpuanga.
Qui explique que'"un mois de salaire équivaut exactement au montant alloué par le gouvernement par mois. Le gouvernement sait combien il nous paie :16 milliards (de francs Congolais) de frais de fonctionnement, 6 milliards de rémunération pour plus de 2 mille personnes dont les députés, fonctionnaires de l'administration de l'Assemblée nationale, prestataires extérieurs, membres du cabinet, 500 assistants".
À l'issue d'un échange avec le président de la République, il révèle que "pour les élections, nous avons demandé 1 milliard de francs Congolais".
Il annonce que sans quelque 10 jours, "nous terminerons la session extraordinaire. Il faudrait que les députés soient payés. Je suis venu demandé l'intervention du Chef de l'Etat. Il y a également des arriérés qui doivent être payés".
Rassurant que "tout sera transparent", le doyen des députés déplore le fait que "les gens diabolisent le bureau d'âge en racontant n'importe quoi".
Contrôle parlementaire pas exclu
"Je suis venu également dire au Chef de l'État que le reste du temps de la session extraordinaire, nous allons le consacré aux dossiers" prévus dans l'ordre du jour.
"Je crois que nous sommes dans le bon. Si d'autres matières ne s'ajoutent pas, comme le contrôle parlementaire (à la base des tensions), nous n'allons pas connaître du retard".