Modeste Bahati veut négocier la participation de l’AFDC-A au gouvernement
Politique
le 30/07/2019 à 20h56
L’Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A) vient de mandater son "autorité morale", Modeste Bahati Lukwebo, pour rencontrer le chef de l’État et les responsables d’autres institutions du pays afin d’obtenir la participation de son regroupement dans la prochaine équipe gouvernementale, a déclaré ce mardi 30 juillet, à TOP CONGO, Dori Dumbi, un des membres du bureau politique de cette plate-forme.
Cette décision est prise par "la conférence des présidents des partis et personnalités, élargie aux élus", et intervient, a-t-il fait savoir, au lendemain de l’élection du bureau définitif du Sénat.
"La décision investit des pleins pouvoir notre autorité morale, Professeur Modeste Bahati Lukwebo, pour engager et entamer, toutes choses cessantes, des négociations ou des contacts pour la formation du gouvernement qui est en cours et pour accompagner la majorité parlementaire, dont nous faisons partie jusqu’à ce jour".
FCC-CACH, "configuration de départ", tout a changé….
Si du coté du Front commun pour le Congo (FCC) et de Cap vers le Changement (CACH), réunis en conférence de presse à Kinshasa, lundi 29 juillet, pour annoncer "l’effectivité de leur coalition et la mise en place d’un accord de gouvernement", nulle place n’est envisagée pour une troisième force, puisque "par principe, les composantes sont connues", avait tranché l’UNC Jean-Baudouin Mayo, quelques heures plus tôt sur TOP CONGO.
"Ça c’était la configuration de départ, nous en sortant du FCC, nous restons dans ce cadre là de la majorité parlementaire. Faire partie ou pas de la majorité, c’est de la volonté du regroupement politique ou d’un parti politique", soutient Dori Dumbi.
Il se dit "étonné de voir les gens s’agiter autour de cette question, qui ne devrait même pas se poser. Ce sont des agitations qui sont, à mon sens, inutiles. Tout cela va être aplani quand l’autorité morale, le Professeur Bahati, prendra les contacts nécessaires", promet Dori Dumbi.
Et du côté du Rassemblement des démocrates Tshisekedistes (RDT), qui se présente comme la troisième force de CACH, on soutient la démarche de Modeste Bahati et de son regroupement politique.
Cette décision est prise par "la conférence des présidents des partis et personnalités, élargie aux élus", et intervient, a-t-il fait savoir, au lendemain de l’élection du bureau définitif du Sénat.
"La décision investit des pleins pouvoir notre autorité morale, Professeur Modeste Bahati Lukwebo, pour engager et entamer, toutes choses cessantes, des négociations ou des contacts pour la formation du gouvernement qui est en cours et pour accompagner la majorité parlementaire, dont nous faisons partie jusqu’à ce jour".
FCC-CACH, "configuration de départ", tout a changé….
Si du coté du Front commun pour le Congo (FCC) et de Cap vers le Changement (CACH), réunis en conférence de presse à Kinshasa, lundi 29 juillet, pour annoncer "l’effectivité de leur coalition et la mise en place d’un accord de gouvernement", nulle place n’est envisagée pour une troisième force, puisque "par principe, les composantes sont connues", avait tranché l’UNC Jean-Baudouin Mayo, quelques heures plus tôt sur TOP CONGO.
"Ça c’était la configuration de départ, nous en sortant du FCC, nous restons dans ce cadre là de la majorité parlementaire. Faire partie ou pas de la majorité, c’est de la volonté du regroupement politique ou d’un parti politique", soutient Dori Dumbi.
Il se dit "étonné de voir les gens s’agiter autour de cette question, qui ne devrait même pas se poser. Ce sont des agitations qui sont, à mon sens, inutiles. Tout cela va être aplani quand l’autorité morale, le Professeur Bahati, prendra les contacts nécessaires", promet Dori Dumbi.
Et du côté du Rassemblement des démocrates Tshisekedistes (RDT), qui se présente comme la troisième force de CACH, on soutient la démarche de Modeste Bahati et de son regroupement politique.
"La coalition FCC-CACH doit également compter sur le regroupement politique AFDC et alliés comme une des forces de la majorité parlementaire", affirme son coordonateur, Sylvain Mutombo.
Steve Mbikayi veut voir Modeste Bahati perdre son siège au Sénat
Selon le député Steve Mbikayi, le sénateur Modeste Bahati Lukwebo doit perdre son siège au Sénat, parce qu'il a quitté son regroupement AFDC-A. L'ancien ministre en charge de l'enseignement supérieur et universitaire promet de saisir le bureau définitif de la chambre haute du Parlement congolais, installé le samedi dernier à l'issue du scrutin pour la désignation de ses membres, pour invalidation de l'autorité morale Modeste Bahati lors de la prochaine rentrée parlementaire de septembre.
"Lorsque vous avez conçu quelque chose dans une vision, les personnes qui quittent la vision ce sont ces personnes qui font dissidence. Nous avons créé l’AFDC-A en étant dans le FCC. Et quand vous allez ailleurs, vous faites dissidence et cela veut dire que vous avez quitté délibérément le regroupement. Modeste Bahati Lukwebo perd son mandat parce que notre formation politique est indivisible".
Selon le député Steve Mbikayi, le sénateur Modeste Bahati Lukwebo doit perdre son siège au Sénat, parce qu'il a quitté son regroupement AFDC-A. L'ancien ministre en charge de l'enseignement supérieur et universitaire promet de saisir le bureau définitif de la chambre haute du Parlement congolais, installé le samedi dernier à l'issue du scrutin pour la désignation de ses membres, pour invalidation de l'autorité morale Modeste Bahati lors de la prochaine rentrée parlementaire de septembre.
"Lorsque vous avez conçu quelque chose dans une vision, les personnes qui quittent la vision ce sont ces personnes qui font dissidence. Nous avons créé l’AFDC-A en étant dans le FCC. Et quand vous allez ailleurs, vous faites dissidence et cela veut dire que vous avez quitté délibérément le regroupement. Modeste Bahati Lukwebo perd son mandat parce que notre formation politique est indivisible".
"Il a prétendu que le ministère de l’intérieur a dit qu’il est seul détenteur de la présidence. Ce n’est pas vrai! Le ministère de l’intérieur a plutôt dit qu’il n’est pas d’accord avec le dédoublement et nous on a pas dédoublé. Son départ de notre formation politique veut tout simplement dire qu’il perd son mandat. Nous allons saisir le bureau lors de la prochaine session parlementaire pour qu’il soit invalidé", a dit à TOP CONGO FM, Steve Mbikayi.
Éric Lukoki
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