Marche du 26 mai, le récit des acteurs.
Politique
le 26/05/2016 à 18h04
La journée avait pourtant commencé normalement.
Blessée, Eve Bazaiba, la secrétaire générale du MLC, ne comprend pas ce qui s'est passé alors que "tout avait pourtant bien commencé".
Blessée, Eve Bazaiba, la secrétaire générale du MLC, ne comprend pas ce qui s'est passé alors que "tout avait pourtant bien commencé".
C'est le MLC qui a signé la lettre au nom de tout le monde, "j'ai utilisé l'itinéraire", affirme la députée nationale, interrogée par TOP CONGO FM.
"On a suivi l'itinéraire que nous avions convenu avec le gouverneur de la ville".
Elle ne comprend pas pourquoi, "juste au moment où on arrivait sur (l'avenue) huileries, la police a commencé à jeter des gaz lacrymogènes, la stratégie semblait être de me nuire".
Au même moment, sur l'avenue de la libération, des participants à la marche étaient face à la police, sur un autre itinéraire, non autorisé.
L'altercation avec la police
"Quelques personnes sont allées vers 24 novembre", reconnaît Eve Bazaiba, mais ajoute que "ce n'était pas une raison de tirer sur ceux qui étaient dans l'itinéraire".
La commune de la Gombe et particulièrement le boulevard du 30 juin avaient été décrits comme lieux que ne devaient absolument pas emprunter la marche.
"Sur le boulevard triomphal, le groupe des manifestants se sont scindés en deux au niveau du robot", a dit à TOP CONGO FM, le commissaire Superieur principal Mwanamputu.
"On a suivi l'itinéraire que nous avions convenu avec le gouverneur de la ville".
Elle ne comprend pas pourquoi, "juste au moment où on arrivait sur (l'avenue) huileries, la police a commencé à jeter des gaz lacrymogènes, la stratégie semblait être de me nuire".
Au même moment, sur l'avenue de la libération, des participants à la marche étaient face à la police, sur un autre itinéraire, non autorisé.
L'altercation avec la police
"Quelques personnes sont allées vers 24 novembre", reconnaît Eve Bazaiba, mais ajoute que "ce n'était pas une raison de tirer sur ceux qui étaient dans l'itinéraire".
La commune de la Gombe et particulièrement le boulevard du 30 juin avaient été décrits comme lieux que ne devaient absolument pas emprunter la marche.
"Sur le boulevard triomphal, le groupe des manifestants se sont scindés en deux au niveau du robot", a dit à TOP CONGO FM, le commissaire Superieur principal Mwanamputu.
"Un groupe a pris la direction, non autorisée, de l'avenue de la libération".
Leur marche s'est arrêtée au niveau de la Maison Schenghen, dispersée par la police "après avoir tenté de forcer un barrage en jetant des projectiles pour réussir à investir le boulevard du 30 juin".
35 policiers ont été blessés, indique le porte-parole de la police, ville de Kinshasa selon qui, "quand ceux de l'itinéraire autorisé ont appris que nous avons dispersé les manifestants qui étaient au niveau de Libération, ceux qui étaient au niveau de huileries ont commencé à casser".
Par Eric M. Ambago
