Dossier BIAC, le gouvernement est responsable de la crise actuelle
Économie
le 25/05/2016 à 21h11
"La BIAC était déjà en difficulté mais tout porte à croire que le premier Ministre Matata s'est personnellement investi pour qu'elle s'effondre".
Le commentaire est d'un député de la MP au sortir de la plénière, à huis clos, sur la question orale avec débat, adressée au gouverneur de la banque centrale, Deo-Gratias Mutombo. par le député Jean Lucien Busa (opposition), sur les difficultés que connait la BIAC.
A l'issue de deux plénières, l'assemblée nationale enjoint au gouvernement Matata de rembourser les créances de la BIAC, Banque Internationale au Congo, évaluées à 30 millions de dollars américains.
Les députés recommandent au gouvernement, considéré comme responsable des difficultés que connait aujourd'hui la banque, de respecter l'indépendance de la BCC.
La genèse d'une crise.
A l'issue des deux plénières à huis clos, "pour la première fois unanimité des députés (Majorité comme Opposition) s'est dégagée contre les façons de faire du premier ministre", a dit à TOP CONGO un député présent à la plénière, "le courage du gouverneur de la BCC, dans la gestion du dossier a été salué".
"Pour ne pas déstabiliser le système bancaire (la BIAC est la banque privée la mieux implantée dans le pays), la BCC gérait depuis quelques années ses difficultés de trésorerie".
Le commentaire est d'un député de la MP au sortir de la plénière, à huis clos, sur la question orale avec débat, adressée au gouverneur de la banque centrale, Deo-Gratias Mutombo. par le député Jean Lucien Busa (opposition), sur les difficultés que connait la BIAC.
A l'issue de deux plénières, l'assemblée nationale enjoint au gouvernement Matata de rembourser les créances de la BIAC, Banque Internationale au Congo, évaluées à 30 millions de dollars américains.
Les députés recommandent au gouvernement, considéré comme responsable des difficultés que connait aujourd'hui la banque, de respecter l'indépendance de la BCC.
La genèse d'une crise.
A l'issue des deux plénières à huis clos, "pour la première fois unanimité des députés (Majorité comme Opposition) s'est dégagée contre les façons de faire du premier ministre", a dit à TOP CONGO un député présent à la plénière, "le courage du gouverneur de la BCC, dans la gestion du dossier a été salué".
"Pour ne pas déstabiliser le système bancaire (la BIAC est la banque privée la mieux implantée dans le pays), la BCC gérait depuis quelques années ses difficultés de trésorerie".
Les injonctions de la Primature
"Il nous revient que la récente débâcle de la BIAC est dûe à des injonctions écrites du premier ministre à la BCC, en violation de son indépendance de gestion, pour mener une politique contraire à celle menée jusque là", indique ce député à TOP CONGO FM.
Les recommandations de l'assemblée nationale
La chambre basse recommande à la BCC de voir la nécessité de cristalliser son indépendance conformément aux lois et de veiller à la protection des dépôts des 300.000 clients de la BIAC.
L'assemblée nationale, dans un communiqué laconique, recommande aujourd'hui à la BCC "la clôture de ce dossier dans les meilleurs délais, par l'agrément d'un preneur crédible".
À vendre, la BIAC
Pour permettre son refinancement, la BIAC devrait être prochainement rachetée.
Le gouverneur de la BCC, Deo-Gratias Mutombo, a demandé à Charles Sanlaville, le président du conseil d’administration de la Biac, de céder une partie de son portefeuille sain à d’autres banques de la place.
"La BCC a reçu des propositions de plan de sauvetage du dépôt des épargnants d'une autre banque privée congolaise, soucieuse de conserver la confiance du secteur bancaire", indique un membre de l'ACB, l'association congolaise des banques.
La BIAC pourrait être aussi rachetée, "une banque étrangère est candidate".
"Il nous revient que la récente débâcle de la BIAC est dûe à des injonctions écrites du premier ministre à la BCC, en violation de son indépendance de gestion, pour mener une politique contraire à celle menée jusque là", indique ce député à TOP CONGO FM.
Les recommandations de l'assemblée nationale
La chambre basse recommande à la BCC de voir la nécessité de cristalliser son indépendance conformément aux lois et de veiller à la protection des dépôts des 300.000 clients de la BIAC.
L'assemblée nationale, dans un communiqué laconique, recommande aujourd'hui à la BCC "la clôture de ce dossier dans les meilleurs délais, par l'agrément d'un preneur crédible".
À vendre, la BIAC
Pour permettre son refinancement, la BIAC devrait être prochainement rachetée.
Le gouverneur de la BCC, Deo-Gratias Mutombo, a demandé à Charles Sanlaville, le président du conseil d’administration de la Biac, de céder une partie de son portefeuille sain à d’autres banques de la place.
"La BCC a reçu des propositions de plan de sauvetage du dépôt des épargnants d'une autre banque privée congolaise, soucieuse de conserver la confiance du secteur bancaire", indique un membre de l'ACB, l'association congolaise des banques.
La BIAC pourrait être aussi rachetée, "une banque étrangère est candidate".
Par Christian Lusakueno
