Les promesses faites par le président de la République en matière de lutte contre la corruption, indique Pablo Muke, doivent se traduire "dans la prévention et la répression".

Déplorant le fait que "la corruption bat son plein dans le pays", il ne comprend  pas pourquoi "jusque-là, personne n'a été poursuivi, traduit devant les juridictions et répondre de ses actes".

"Il y a une politique qui avait été écrite en 2002. Il y a une autre qui était écrite en 2009 mais jusqu'à présent, nous ne savons pas si elles répondent aux enjeux actuels", souligne le coordonnateur national de l'observatoire citoyen des droits et de lutte contre la corruption.

Il rappelle l'existence "des rapports qui disent qu'au haut sommet de la République, il y a des cas de corruption".

Voilà pourquoi l'observatoire qu'il dirige souhaite l'adhésion de la population pour "que les autorités soient interpellées et que la réalité sur terrain, concernant la lutte contre la corruption, soit un acquis pour tous les congolais".

"Depuis son accession au pouvoir, rappelle Pabo Muke, le président de la République a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille".

Le 09 décembre dernier, ajoute-t-il, l'observatoire citoyen des droits et de lutte contre la corruption avait souhaité que le successeur  de Joseph Kabila "parvienne à matérialiser ses promesses en actes".

Adhésion de la population 

"Nous souhaitons que la base puisse se joindre à notre voix afin qu'on porte plus haut nos différentes revendications", a fait savoir le coordonnateur national de l'observatoire citoyen des droits et de lutte contre la corruption.

Cette campagne de lutte contre la corruption ambitionne de sensibiliser la population à travers les rues de la capitale. Son objectif est de l'impliquer contre les détournements des deniers publics.

Pour cette ONG, l'heure n'est plus au discours. Le chef de l'État doit passer à l'acte en commençant par nettoyer sa propre cour.

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Alain Tshibanda