"Dès ce mardi 5 septembre à 8 heures, tous les médecins des services publics de l'État sont appelés à reprendre leur travail sur l'ensemble du territoire national", a annoncé sur TOP CONGO FM, le docteur Juvenal Muanda.

Le secrétaire général du Syndicat des médecins du Congo (Symeco) déclare que cette décision fait suite à un protocole d'accord signé samedi, après 8 jours de grève sèche, entre les medecins et le gouvernement. 

"Le Bureau de l'exécutif national annonce effectivement la suspension de la grève sur l'ensemble du territoire national".

Mais "parce qu'il y a de nombreux ratés dans le passé", les médecins restent prudents et attendent "le début de l'exécution des engagements pris par le gouvernement de la République".

La grève n'est donc pas formellement levée mais Le travail reprend quand même, "elle ne sera levée formellement qu'après l'exécution par le gouvernement de ses engagements", précise le docteur Muanda.

Pour lui, le gouvernement a pris des engagements et le banc syndical a fait des concessions.

Près de 2 mois sans médecins 

Lancé mi-juillet 2017, le mouvement de grève des médecins s'est radicalisé le 28 août avec une grève sans services minimum. 

Dans leur cahier des charges, les médecins réclamaient notamment l’actualisation de leur prime de risque professionnel et son indexation à la prime de fonction académique payée au Professeur ordinaire de l’ESU pour le Médecin général, la proposition des modalités de paiement de leurs arriérés et d’un plan de mécanisation des non payés.


100% d'augmentation

Le Gouvernement a décidé de majorer la prime de risque professionnel à 37% pour le mois de septembre, 40% pour les mois d’octobre, novembre et décembre et à 100% dès l’année 2018. 

En plus, il promet de mécaniser 350 médecins dès le mois d'octobre prochain et d’aligner, à partir de janvier 2018, à la paie de la prime de risque professionnel, 510 médecins. 

Le gouvernement s'est engagé aussi à suspendre le recrutement des médecins à tous les niveaux jusqu’à l’absorption de tous les médecins non payés. 


Un véritable ouf de soulagement 

"Pour les malades qui ne savaient plus à quel saint se vouer, cest un vrai ou de soulagement", les Medecins ayant même cessé d'administrer les soins d'urgence.