Pour non prise en compte de leurs revendications, les employés congolais des commerçants indopakistanais menacent de reprendre la grève. 

Ils réclament l’application du SMIG, laquelle n’est toujours pas effective. 

« Il était convenu que l’on puisse faire une inspection pour vérifier les allégations des travailleurs. Une commission pour assurer ce travail a même été constitué. Mais il n y’a aucun résultat. Depuis, un autre mois a même déjà été commencé » a dit à TOP CONGO FM, le président de la confédération démocratique du travail. 

« Le mois de Mars a pris fin et nous constatons que c’est le même salaire qui va être payé. Les travailleurs pensent qu’ils ont été roulés. Notre grève n’était pas levée mais plutôt suspendue », déclare Guy Kuku.

Il appelle désormais l’administration du travail à faire son travail. 

« Si les revendications soulevés le mois de mars dernier ne trouvent pas gain de cause, nous allons reprendre notre mouvement. Nous attendons des actions concrètes de la part du gouvernement. Je ne vois pas pourquoi nous allons encore retourner vers eux pour poser  le problème ».

Le premier palier d’application du salaire minimum interprofessionnel garanti, SMIG, est de 5.000 FC par jour dans le secteur privé.