La réunion a commencé à 14h30, 5 h plus tard, après une pause, les discussions se poursuivent au palais de la nation, siège de la présidence de la république.

L’enjeu est de taille, alors que le président aurait déjà du promulguer le nouveau code minier, les principaux opérateurs se sont plaints des nouvelles dispositions qu’il renferme.

« La clause de stabilité ainsi que la fiscalité sont les deux principaux points », a dit à TOP CONGO FM, Jérôme Sekana, journaliste économique.

« Depuis 2012, les conditions souples du précédent code minier auraient dû être changées. Les miniers veulent toujours pouvoir continuer de ces avantages. Mais l’ancien code, qui procurait à l’état environ 800 millions de dollars par an, est aujourd’hui remplacé par un code qui produira plus de 2 milliards », aux mêmes conditions du marché.

Mais le marché à récemment bien évolué, « la tonne métrique de cobalt qui valait 18.000 dollars américains hier, se vend aujourd’hui à plus de 81.000 dollars. Dans le nouveau code, il est dit que le super profit sera partagé à parts égales entre l’état et les miniers. L’ancien code, il n’y avait pas de super profits à partager ».

Pour Jérôme Sekana, « les miniers doivent comprendre que l’état congolais doit rentrer dans ses droits, dans ses prérogatives régaliennes ».

Conformément à la constitution, le nouveau code minier est déjà entretenu vigueur.