"Le gouvernement est uni derrière le Chef de l'Etat et le Premier ministre. Il n'y a pas d'objection particulière à formuler vis-à-vis du point de vue exprimé par le président de la République qui est Chef de l'exécutif", précise Jolino Makelele.

Alors que la présidente de l'Assemblée nationale a estimé que le président de la République, en dissolvant la Chambre basse du Parlement, sans l'avis du Premier ministre et des présidents de deux chambres du Parlement "tombe sous le coup de haute trahison" et peut être destitué, le porte-parole du gouvernement exhorte à avoir "l'habitude de respecter nos institutions. Il faut que nous ayons un devoir de réserve lorsque nous exprimons les uns aux autres".

Sur TOP CONGO FM, Jolino Makelele refuse de prendre parti et constate que "le FCC et le CACH ont réagi. Cela suffit à éclairer l'opinion sur cette hypothèse du Chef de l'Etat exprimée de manière conditionnelle".

Raison pour laquelle "je ne vois pas comment les gens peuvent se répandre en explication ou en exégète".

Devant la diaspora congolaise à Londres, le président de la République n'a pas exclu la possibilité de dissoudre l'Assemblée nationale au cas où les crises se multipliaient au point de l'empêcher de réaliser sa vision pour la RDC.