« La priorité au Kongo Central, c'est d’abord la sécurité » (Gouverneur)
RDC
le 26/04/2021 à 07h24
"La première priorité pour nous, c'est la sécurité des personnes. Le Chef de l'Etat nous engage à assurer la sécurité, parce qu'aucun développement ne peut être atteint quand la sécurité n'est pas garantie", affirme, invité du Magazine FACE-À-FACE sur TOP CONGO FM le gouverneur du Kongo Central Atou Matubuana (Photo).
Pour ce faire, "nous avons doté la Police de quelques véhicules pour sécuriser, principalement, la (route) nationale n°1 qui, l'année passée, a connu beaucoup de soubresauts de la part des coupeurs de route. Nous avons réactivé le centre de renseignement au niveau de la province. Nous nous battons (maintenant) pour leur donner les moyens nécessaires".
Il ajoute que "nous nous sommes (également) investis dans la traque des Kuluna (Bandits urbains) à travers la province. La semaine prochaine, nous allons assister au prononcé du jugement d'un gang qui a été démantelé à Kimpese. Nous y avons mis la main sur un grand nombre".
Infrastructures, priorité n°2
"La deuxième place de nos priorités est dédiée aux infrastructures. Les infrastructures routières, sportives, sanitaires", énumère Atou Matubuana.
"Avec le Covid, nous avons réhabilité quelques infrastructures au niveau de Matadi, Mbanza-Ngungu (alors que) dans le secteur éducationnel, la province s'était engagée à construire, à l'époque de mon prédécesseur Jacques Mbadu, une école dans chaque secteur (donc 10 au total) et un centre de santé dans chaque territoire".
Il reconnaît : "on n'a pas pu terminer ces chantiers. Mais, nous avons repris la construction de ces ouvrages, d'ici la fin de l'année, nous allons les remettre à la population", promet-il.
"Il faudra alors investir pour y arriver, 300 mille dollars pour 10 bâtiments dédiés aux soins de santé (la construction d'un centre de santé coûtait 30 000 dollars à l'époque où les travaux avaient été lancés et 450 000 dollars pour 10 écoles".
Kongo Central, narines de la République
"Le Kongo Central représente les narines, s'il faut considérer la RDC comme un corps humain", formule Atou Matubuana pour parler de sa province qui demeure dans le trio de tête des entités pourvoyeuses des recettes à l'État central.
Infrastructures, priorité n°2
"La deuxième place de nos priorités est dédiée aux infrastructures. Les infrastructures routières, sportives, sanitaires", énumère Atou Matubuana.
"Avec le Covid, nous avons réhabilité quelques infrastructures au niveau de Matadi, Mbanza-Ngungu (alors que) dans le secteur éducationnel, la province s'était engagée à construire, à l'époque de mon prédécesseur Jacques Mbadu, une école dans chaque secteur (donc 10 au total) et un centre de santé dans chaque territoire".
Il reconnaît : "on n'a pas pu terminer ces chantiers. Mais, nous avons repris la construction de ces ouvrages, d'ici la fin de l'année, nous allons les remettre à la population", promet-il.
"Il faudra alors investir pour y arriver, 300 mille dollars pour 10 bâtiments dédiés aux soins de santé (la construction d'un centre de santé coûtait 30 000 dollars à l'époque où les travaux avaient été lancés et 450 000 dollars pour 10 écoles".
Kongo Central, narines de la République
"Le Kongo Central représente les narines, s'il faut considérer la RDC comme un corps humain", formule Atou Matubuana pour parler de sa province qui demeure dans le trio de tête des entités pourvoyeuses des recettes à l'État central.
"Tout passe par (le Kongo Central, cependant), nous n'avons rien comme revenu au port de Matadi. Sauf la taxe sur l'embarquement et le débarquement instituée (assez récemment) par la province et perçue par la Direction générale des recettes du Kongo central (DGRKC). Toutes les autres recettes vont dans le trésor public national", renseigne le gouverneur Atou Matubuana.
Et de lancer, un brin ironique : "certainement que ça nous revient dans le cadre de la rétrocession mensuelle attribuée à toutes les provinces".
Si le Kongo Central ne bénéficie à peine de ce terminal de Matadi, il "ne maîtrise pas, non plus, ce qui est produit par le port comme recettes à caractère national. On n'a pas le pouvoir de les contrôler", affirme le gouverneur.
Et de lancer, un brin ironique : "certainement que ça nous revient dans le cadre de la rétrocession mensuelle attribuée à toutes les provinces".
Si le Kongo Central ne bénéficie à peine de ce terminal de Matadi, il "ne maîtrise pas, non plus, ce qui est produit par le port comme recettes à caractère national. On n'a pas le pouvoir de les contrôler", affirme le gouverneur.
Rétrocédé qu'à hauteur de 55 %
Et sus, "nous ne sommes qu'autour de 50 à 55 % de rétrocession de la part de Kinshasa", lance Atou Matubuana qui se refuse de divulguer le montant exact perçu.
"Je ne voudrais pas donner la totalité du montant, au risque de créer de l'incompréhension dans l'opinion. Mais je sais que nous recevons une rétrocession. (Seulement), la réalité que ces rétrocessions sont irrégulières au vu des problèmes que connait la République qui a des enjeux, peut-être prioritaires par rapport à la rétrocession aux provinces, notamment la guerre dans l'Est", pointe-t-il.
Pour donc faire face à ses defis de développement, la province est "en train de procéder à des reformes au niveau de (son) service de recouvrement des recettes".
"Et ces réformes portent des fruits jusque-là. Nous avons (par exemple) introduit le guichet unique".
Et sus, "nous ne sommes qu'autour de 50 à 55 % de rétrocession de la part de Kinshasa", lance Atou Matubuana qui se refuse de divulguer le montant exact perçu.
"Je ne voudrais pas donner la totalité du montant, au risque de créer de l'incompréhension dans l'opinion. Mais je sais que nous recevons une rétrocession. (Seulement), la réalité que ces rétrocessions sont irrégulières au vu des problèmes que connait la République qui a des enjeux, peut-être prioritaires par rapport à la rétrocession aux provinces, notamment la guerre dans l'Est", pointe-t-il.
Pour donc faire face à ses defis de développement, la province est "en train de procéder à des reformes au niveau de (son) service de recouvrement des recettes".
"Et ces réformes portent des fruits jusque-là. Nous avons (par exemple) introduit le guichet unique".
Éric Lukoki