La clinique Bondeko en grève illimitée depuis ce mercredi
Santé
le 28/08/2019 à 19h16
La grève a été déclenchée ce mercredi matin par le personnel qui se dit impayé depuis bientôt 6 mois, renseigne le président de l'intersyndicale de L'ASBL Bondeko, Nico Iyuna.
"Le lundi [prochain], c’est la rentrée scolaire mais le patron ne veut même pas résoudre un seul point du cahier de charges ni le problème des arriérés de salaires. Nous avons marre. Nous n’allons plus travailler. C’est comme ça [que la base] décrété un [arrêt collectif] de travail", a-t-il expliqué à TOP CONGO.
Toutes les démarches à entreprendre pour éviter cette grève ont été menées, affirme Nico Iyuna mais "elles ont toutes échouées".
"En tout cas, nous avons suivi toute la procédure légale telle que la loi le prévoit. Nous avons été dans des réunions avec eux. Nous avons parlé, nous avons échangé, l’organe de la loi, l’inspecteur du travail a même été dans les discussions, a donné des instructions mais malheureusement la patronne est restée telle quelle. Elle ne bouge pas, elle n’a pas bougé d’un pas", regrette-t-il.
Quel sort pour les malades ?
"Je pense que l’hôpital portera cette responsabilité parce qu’on ne peut pas déshumaniser celui qui produit [au profit] d’autres personnes. [La patronne] continue à payer les autres fournisseurs, elle continue à travailler avec les fournisseurs extérieurs mais ses propres travailleurs sont impayés", a accusé Nico Iyuna.
"C’est elle qui portera la responsabilité de tout ce qui peut arriver", a-t-il encore prévenu avant de trancher que "sans salaire, pas de reprise du travail".
Eric Lukoki
"Le lundi [prochain], c’est la rentrée scolaire mais le patron ne veut même pas résoudre un seul point du cahier de charges ni le problème des arriérés de salaires. Nous avons marre. Nous n’allons plus travailler. C’est comme ça [que la base] décrété un [arrêt collectif] de travail", a-t-il expliqué à TOP CONGO.
Toutes les démarches à entreprendre pour éviter cette grève ont été menées, affirme Nico Iyuna mais "elles ont toutes échouées".
"En tout cas, nous avons suivi toute la procédure légale telle que la loi le prévoit. Nous avons été dans des réunions avec eux. Nous avons parlé, nous avons échangé, l’organe de la loi, l’inspecteur du travail a même été dans les discussions, a donné des instructions mais malheureusement la patronne est restée telle quelle. Elle ne bouge pas, elle n’a pas bougé d’un pas", regrette-t-il.
Quel sort pour les malades ?
"Je pense que l’hôpital portera cette responsabilité parce qu’on ne peut pas déshumaniser celui qui produit [au profit] d’autres personnes. [La patronne] continue à payer les autres fournisseurs, elle continue à travailler avec les fournisseurs extérieurs mais ses propres travailleurs sont impayés", a accusé Nico Iyuna.
"C’est elle qui portera la responsabilité de tout ce qui peut arriver", a-t-il encore prévenu avant de trancher que "sans salaire, pas de reprise du travail".
Eric Lukoki
Dans la même rubrique
-
Ressources et des partenaires mobilisés contre l'épidémie de la rougeole
le 29/08/2019 à 08h27
-
Pas de paracétamol impropre à la consommation en RDC (SANRU)
le 26/08/2019 à 20h56
-
"Aucun bébé ne dort sur une chaise en plastique à l'hôpital pédiatrique de Kalembe lembe (Direction)
le 23/08/2019 à 15h51