Conduite par son secrétaire général, la délégation de l’épiscopat congolais a présenté, lundi 19 mars, son rapport dela situation sécuritaire et humanitaire de certains territoires de la RDC au conseil de sécurité de l’ONU.

Ce report s’articule autour de 3 axesessentiels

- la situation humanitaire et sécuritaire

- les causes du drame

- les attentes du peuple congolais.

Ituri

Violence et dégradation de la situation humanitaire caractérise la province depuis le 17 décembredernier avec unecommunauté, Hema, ciblée par des assaillants dont « on ne connait pas l’identité et les motivations ».

La CENCO évoque une urgence humanitaire avec 330. 000 déplacés.

GrandKasaï.

« Les conséquences des affrontements entre Kamuena Nsapu et forces de l’ordre, ont obligé à l’exode plus d’un million de personnes ».

Kivus

« Les attaques des ougandais ADF dans le Nord Kivu et milices Raiya Mutomboki dans le Sud-Kivu sèment la terreur et exode ».

Equateur

En plus des 4,49 millions de déplacés internes (2017), se sont ajoutés des réfugiés centrafricains dans le nord-ouest de la province de l’Equateur

Plus d’implication de l’ONU

«Au regard de la situation dramatique dans laquelle vivent certains compatriotes, la CENCO demande à l’ONU de s’impliquer davantage afin d’accompagner la RDC dans l’organisation des élections crédibles et transparentes ».

Les évêques pensent que «la mise en œuvre des dispositions de l’Accord de la Saint Sylvestre et le respect des dates clés du calendrier électoralsont des préalables nécessaires à la tenue des élections ».

La CENCO attire aussi l’attention de l’ONU sur la nécessité d’une aide humanitaire d’urgence pour venir en aide aux populations déplacées, ainsi qu’aux victimes de l’insécurité qui sévit dans plusieurs territoires du pays.