Abordant les questions relatives à la mauvaise gouvernance, à la justice et à l'insécurité financière, Félix Tshisekedi s'est montré rassurant.

"Nous allons créer une agence de lutte contre la corruption avec des pouvoirs plus larges et droits de regard dans les banques, les régies financières pour renforcer les capacités de notre combat contre ce fleau", annonce le chef de l'État. 

Point d'orgue à l'éducation et la santé 

"Nous allons mettre l'accent sur la formation professionnelle [avec le concours de l'Institut national de préparation professionnelle- INPP] et le renforcement des capacités ainsi que la gratuité de l'enseignement fondamentale", promet le Président Tshisekedi. 

Qui souligne que "d'ici la fin de l'année, nous allons lancer dew opérations de recensement par souci de statistiques et de planification. Cela nous permettra d'avoir aussi moins de contestations en matière électorale le moment venu".

Aux investisseurs, le chef de l'État s'est dit "disposé à mettre toutes les conditions possibles à disposition pour [leur] permettre d'investir [au Congo]".

"J'envisage de délivrer les visas à la frontière", martèle Félix Tshisekedi car, insiste-t-il, "c'est un Congo nouveau qui se veut en developpement, surtout performant qui attend de la Belgique un accompagnement. Ne craignez rien, en nous regardant faire sans agir, vous ratez des opportunités".

"Je puis vous garantir que notre pays dispose de compétences dans les domaines que vous voulez développer. Je formule le vœu que les conditions soient réunies en RDC. La Belgique, qui connait mieux le Congo, est la mieux indiquée pour nous accompagner", conclut le chef de l'État.