Soucieux des besoins de la population, « la Belgique souhaite cependant renforcer sa solidarité à l’égard de la population congolaise et affectera, pour cette raison, les moyens libérés au profit de l’aide humanitaire et d’autres initiatives répondant aux besoins les plus pressants de la population ». 

 

25 millions « d’aide humanitaire ». 

 
« L’aide humanitaire à la RDC se trouvera de cette manière augmentée à 25 millions d’euros », du même montant que celui qui devait être exercé en direct. 

 
La Belgique agira « en parallèle.., avec des organisations non-gouvernementales... Enabel, la nouvelle agence belge de développement, recevra également la mission de soutenir des organisations de la société civile congolaise sur le plan des droits de l’homme et des libertés politiques ».

La Belgique prévient qu’elle ne pourra conclure de « nouveau programme bilatéral de coopération avec les autorités congolaises... qu’après l’organisation d’élections crédibles, sur base des principes de bonne gouvernance ».

Paradoxalement, sans dire comment elle compte s’y prendre, la Belgique se dit « disposée à contribuer à des élections équitables et transparentes ». 

 
La Belgique avait déjà cessé sa coopération directe en 1990 après les évènements du campus de Lubumbashi.
Elle ne l’avait réhabilitée qu’après l’arrivée au pouvoir du président Joseph Kabila, en 2001.


Marcel Kitambala