Kasaï, "j'exige que justice soit faite" (Kabila)
Politique
le 20/09/2017 à 15h03
Le président de la République a lancé à Kananga (Kasaï Central), la Conférence sur la paix, la réconciliation et le développement.
À ces travaux de 3 jours devant aboutir à la cohésion entre les communautés, le président de la République, Joseph Kabila a, encore une fois, plaidé pour le dialogue.
"Si j'ai résolu de convoquer la conférence sur la paix, la réconciliation et le développement du Kasaï Central, c'est en conformité avec notre tradition, celle du règlement de nos différends sociopolitiques par le dialogue", a affirmé le Chef de l'État.
Déplorant que "la voix de la raison n'est prévalu qu'à posteriori", le président Kabila a souhaité que "cette conférence reste ouverte à toutes les suggestions constructives sauf à blanchir les responsables des crimes graves, des massacres, des décapitations des nombreux innocents".
En rappelant que "l'espace du Kasaï avait déjà connu les mêmes horreurs (1959-1960) parce que la justice n'y était pas passée, Joseph Kabila dit regretter que ces horreurs "se sont hélas répétées aujourd'hui".
Et exige "que justice soit faite et qu'aucun crime commis ne reste impuni".
Les provinces du Kasaï et du Kasaï Central ont été le théâtre d'affrontements entre les forces de sécurité et les éléments du chef coutumier Kamuina Nsapu.
Des combats qui ont fait plusieurs morts et plusieurs déplacés.
Barick Bwemetelwa
À ces travaux de 3 jours devant aboutir à la cohésion entre les communautés, le président de la République, Joseph Kabila a, encore une fois, plaidé pour le dialogue.
"Si j'ai résolu de convoquer la conférence sur la paix, la réconciliation et le développement du Kasaï Central, c'est en conformité avec notre tradition, celle du règlement de nos différends sociopolitiques par le dialogue", a affirmé le Chef de l'État.
Déplorant que "la voix de la raison n'est prévalu qu'à posteriori", le président Kabila a souhaité que "cette conférence reste ouverte à toutes les suggestions constructives sauf à blanchir les responsables des crimes graves, des massacres, des décapitations des nombreux innocents".
En rappelant que "l'espace du Kasaï avait déjà connu les mêmes horreurs (1959-1960) parce que la justice n'y était pas passée, Joseph Kabila dit regretter que ces horreurs "se sont hélas répétées aujourd'hui".
Et exige "que justice soit faite et qu'aucun crime commis ne reste impuni".
Les provinces du Kasaï et du Kasaï Central ont été le théâtre d'affrontements entre les forces de sécurité et les éléments du chef coutumier Kamuina Nsapu.
Des combats qui ont fait plusieurs morts et plusieurs déplacés.
Barick Bwemetelwa