24 Novembre 2019

Inauguration du Musée national par le Président Tshisekedi à Kinshasa

Politique le 23/11/2019 à 16h14
Le Président Félix Tshisekedi est favorable au rapatriement des œuvres d'art spoliées et pillées pendant la colonisation belge en Afrique centrale. Le chef de l'État l'a fait savoir, après l'ouverture officielle du Musée national, situé sur le boulevard Triomphal à Kinshasa, qu'il a inauguré ce samedi après 3 ans de travaux.

« L’idée est là mais il faut le faire progressivement. C’est un patrimoine congolais. Un jour, il faudra bien qu’il revienne [au pays] mais il faut le faire de manière organisée »
, a souligné le Président de la République.

Reprendre les œuvres d’art aux belges mais pas tout !


« il faut reconnaître quand-même que les belges nous ont aidé à les conserver. Il ne faut pas tout reprendre comme ça. Il faut le faire de manière concertée »
, a signifié Félix Tshisekedi.

Un musée pour s'inscrire dans le temps


« Quand on instaure un espace pareil, c’est aussi pour le peuple congolais, sa manière de s’inscrire dans le temps. La manière pour un peuple de s’inscrire dans le temps, c’est la manière pour un peuple d’occuper son espace. On s’inscrit dans le temps et on occupe son espace avec [des] objets »
, a commenté, pour sa part Clément Kwete. 

Désormais lorsque « vous venez au Congo, vous visitez son musée. Vous allez voir comment ce peuple a occupemé son espace, a transformé son espace, a ritualisé sa vie et s’est inscrit même dans le temps », a-t-il indiqué.
 
Le musée national de la RDC est constitué de trois salles d’exposition, deux réserves totalisant 1 202 objets, un laboratoire de restauration moderne. Il est également pourvu d’une salle d’enregistrement sonore professionnel, une salle polyvalente, une salle de conférence, une salle de séminaire, une bibliothèque, un espace prévu pour la cafétéria, un espace prévu pour la boutique des souvenirs. L’ensemble du bâtiment est pris en charge par une salle de surveillance de 68 caméras disséminées partout dans le musée.

Fruit la coopération sud-coréenne, il a été entièrement financé par Séoul à travers son agence de coopération internationale, KOICA. C’est en en juin 2016 que les travaux de construction avaient débuté après la pose de la première pierre par l’ex Président de la République, Joseph Kabila.

Eric Lukoki 
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