Ce fut un moment Historique pour la RDC.

10 ans après, la rumba congolaise est revenue sur la scène européenne. 

20 ans après, Fally Ipupa est revenu au palais omnisports Paris-Bercy, devenu depuis l'AccorHotels Arena. 

Sur TOP CONGO FM,  l'artiste musicien promettait que "ce sera le meilleur concert que je n’ai jamais joué. Ce ne sera pas qu’un concert, ce sera un show".

Pari gagné 

L'artiste a sans aucun doute gagné son pari.

Non seulement Fally Ipupa a réussi à remplir cette salle mythique de plus de 20.000 places mais son spectacle "chants-lumières et danses", était au rendez-vous pour le bonheur de ceux qui ont fait le déplacement de la capitale française, ce 28 février 2020. 

Sur scène, Fally Ipupa, en plus d'une trentaine de ses musiciens venus de Kinshasa, s'est fait accompagner notamment des chanteurs Gaz Mawete, Prince Dadju... et Robinio Mundibu qui a même exprimé sa gratitude juste après avoir joué Tsia nanu boye parce que "dans la vie, il faut être reconnaissant. Je dis merci à celui qui a fait que j'arrive et preste pour la première à Paris à AccorHôtels Arena".

Plus de 70 interpellations 

Malheureusement, certains congolais ont voulu gâcher la fête.

Sur son compte Twitter, la préfecture de Police de Paris annonce que "71 personnes avaient été interpellées" en marge du concert de Fally Ipupa. 

Ces "combattants", faussement présentés comme opposants au régime de Kinshasa mais assurément hostiles, sans que l'on ne sache plus vraiment pourquoi, à la tenue des concerts en Europe, se sont transformés en casseurs.

"Violences inacceptables des personnes ayant bravé l'interdiction de manifester en marge d'un concert", dénonce la préfecture de Police de Paris qui parle même "d'un incendie aux abords de la gare de Lyon".

Des témoins parlent "de scènes surréalistes de violences. Des manifestants ont brûlé tous les scooters garés sur la gare de Lyon. Ils ont agressé les pompiers venus éteindre ces incendies. Ils avaient des barres de fer. La gare de Lyon a été fermée. 

Fally aussi bien que Koffi, Papa Wemba, Werasson et JB.

Au-delà de cette violente méchanceté, l'artiste Fally Ipupa restera la star de la journée.

Le choriste, chanteur de charme du Quartier Latin n'avait certes plus à prouver la dimension qu'il a acquise depuis sa séparation du "Quadrakoraman", il a néanmoins réussi à démontrer que malgré ces  années sans concert en Europe, il a maintenu le cap vers les sommets à l'issue d'une tournée qui l'a amené à remplir les salles dans le monde entier.

La musique congolaise est bien vivante, malgré ceux qui ont voulu lui asséner des coups fatals, à l'image de notre grand pays, "la musique a mis un genou à terre mais n'est pas tombée" face aux autres musiques du continent qui ont pris de l'avance sur l'hégémonique rumba congolaise des années 2000.

Bravo l'artiste.