Ebola en Ituri : un cas confirmé à Ariwara
Ebola
le 03/07/2019 à 07h35
Un cas positif d’Ebola vient d'être enregistré dans la zone de santé d’Ariwara, dans le territoire d’Aru (province d’Ituri). Il s’agit d’une femme revenue, selon le coordonnateur de la société civile locale, furtivement de Beni (un des épicentres de l’épidémie), d’où elle a perdu deux de ses 7 enfants, morts du virus.
Antoine Mopepe Agalile qui tire la sonnette d’alarme, a annoncé le décès de la dame, lundi 1er juillet, à l’hôpital général de référence d’Ariwara, après avoir été en contact avec plusieurs personnes.
"Elle a eu des contacts dans la famille d’accueil, des moto-taximen qui l'ont transportée à l’hôpital. Il y a également des contacts avec le personnel de santé puisqu’elle a d’abord été soignée comme atteinte d’un paludisme grave", raconte-t-il.
Pas de panique, la riposte déjà opérationnelle
Alors que 167 personnes, ayant eu des contacts avec la victime, sont identifiées et que la prise en charge s’organise déjà avec la vaccination des "contacts à haut risque", l’inquiétude est loin de baisser à Ariwara. À ce stade, il est difficile d'identifier l’ensemble de personnes qui ont pu se trouver sur le chemin de la dame.
"On se demande comment elle a pu quitter le centre de traitement de Beni, alors qu’elle se savait malade. En plus, il y a un motard qu’il a transportée jusqu’ici et qu’on n’a pas toujours identifié", s'interroge le coordonnateur de la société civile de la chefferie de Zaki.
De son côté, la Division provinciale de la santé de Bunia appelle la population à ne pas paniquer.
"Il n’y a qu’un unique cas confirmé, mort et enterré selon les standards. Nous avons avec le concours de l’OMS, répertorié, identifié et vacciné dans les 48 heures les contacts à haut risque, les contacts des contacts, la soixantaine de professionnels de santé ainsi que les membres de la famille proche de la victime", révèle le responsable de la Division provinciale de la santé.
À ce stade, le défi majeur reste le suivi. En effet, il faut 21 jours d’observation des personnes qui ont été en contact avec le cas de virus confirmé. En attendant, les responsables locaux espèrent qu’aucune d’entre elles ne deviennent suspecte.
Eric Lukoki
Antoine Mopepe Agalile qui tire la sonnette d’alarme, a annoncé le décès de la dame, lundi 1er juillet, à l’hôpital général de référence d’Ariwara, après avoir été en contact avec plusieurs personnes.
"Elle a eu des contacts dans la famille d’accueil, des moto-taximen qui l'ont transportée à l’hôpital. Il y a également des contacts avec le personnel de santé puisqu’elle a d’abord été soignée comme atteinte d’un paludisme grave", raconte-t-il.
Pas de panique, la riposte déjà opérationnelle
Alors que 167 personnes, ayant eu des contacts avec la victime, sont identifiées et que la prise en charge s’organise déjà avec la vaccination des "contacts à haut risque", l’inquiétude est loin de baisser à Ariwara. À ce stade, il est difficile d'identifier l’ensemble de personnes qui ont pu se trouver sur le chemin de la dame.
"On se demande comment elle a pu quitter le centre de traitement de Beni, alors qu’elle se savait malade. En plus, il y a un motard qu’il a transportée jusqu’ici et qu’on n’a pas toujours identifié", s'interroge le coordonnateur de la société civile de la chefferie de Zaki.
De son côté, la Division provinciale de la santé de Bunia appelle la population à ne pas paniquer.
"Il n’y a qu’un unique cas confirmé, mort et enterré selon les standards. Nous avons avec le concours de l’OMS, répertorié, identifié et vacciné dans les 48 heures les contacts à haut risque, les contacts des contacts, la soixantaine de professionnels de santé ainsi que les membres de la famille proche de la victime", révèle le responsable de la Division provinciale de la santé.
À ce stade, le défi majeur reste le suivi. En effet, il faut 21 jours d’observation des personnes qui ont été en contact avec le cas de virus confirmé. En attendant, les responsables locaux espèrent qu’aucune d’entre elles ne deviennent suspecte.
La situation épidémiologique au 1er juillet 2019 en RDC
Depuis le début de l’épidémie, au 1er juillet, le cumul des cas est de 2.354, dont 2.260 confirmés et 94 probables. Au total, le ministère de la santé a enregistré 1.586 décès (1.492 confirmés et 94 probables) et 654 personnes guéries. On note 402 cas suspects en cours d’investigation et 16 nouveaux cas confirmés, dont 11 à Beni, 1 à Mutwanga, 1 à Mandima, 1 à Komanda, 1 à Vuhovi et 1 à Lubero.
15 nouveaux décès de cas confirmésont été signalés, dont 5 décès communautaires, dont 3 à Beni, 1 à Mandima et 1 à Komanda. 10 décès au CTE/CT, dont 3 à Beni, 2 à Mabalako, 2 à Butembo, 1 à Katwa, 1 à Ariwara et 1 à Bunia. Un cas de guérison a été enregistré du CTE de Butembo.
Eric Lukoki