Le CSAC souhaite une régulation idoine du dossier RTVS1
RDC
le 05/07/2019 à 08h30
Le Président du CSAC a demandé au gouvernement congolais, ce 3 juillet, de lui transmettre le dossier RTVS1, "pour une mise en procédure urgente" en vue des "dispositions idoines de régulation" conformément à la Loi organique n°11/001 du 10 janvier 2011 portant composition, attributions et fonctionnement du Conseil Supérieur de l'audiovisuel et de la communication.
Dans cette correspondance adressée à la Ministre de la communication et médias, Christophe Tito Ndombi indique le souhait du CSAC d'"utiliser au mieux ses compétences légales de régulateur des médias et contribuer de manière constructive à la promotion de la liberté de la presse et des médias, en encourageant les bonnes pratiques, pour en faire un véritable quatrième pouvoir et répondre ainsi au vœu exprimé maintes fois par le président de la République".
Reporters Sans Frontières s’est joint à Journalistes En Danger, le 2 juillet dernier, pour condamner "la fermeture arbitraire d’un média [RTVS1] proche de l’opposition, la première du genre depuis l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi", demandant "aux nouvelles autorités de ne plus recourir aux méthodes de censure qui prévalaient pendant l’ère Kabila".
Un sit-in à Kinshasa pour rappeler les promesses du chef de l’État pour la liberté de la presse
Le signal de ce média a été coupé le 29 juin, la veille de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance de la RDC, alors que cette télévision, propriété d’Adolphe Muzito, ancien premier ministre et l’un des leaders de l'opposition au président congolais Félix Tshisekedi, diffusait une émission au cours de laquelle des invités appelaient la population prendre part à une manifestation, le 30 juin bien qu’interdite par les autorités.
Alain Tshibanda
Dans cette correspondance adressée à la Ministre de la communication et médias, Christophe Tito Ndombi indique le souhait du CSAC d'"utiliser au mieux ses compétences légales de régulateur des médias et contribuer de manière constructive à la promotion de la liberté de la presse et des médias, en encourageant les bonnes pratiques, pour en faire un véritable quatrième pouvoir et répondre ainsi au vœu exprimé maintes fois par le président de la République".
Reporters Sans Frontières s’est joint à Journalistes En Danger, le 2 juillet dernier, pour condamner "la fermeture arbitraire d’un média [RTVS1] proche de l’opposition, la première du genre depuis l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi", demandant "aux nouvelles autorités de ne plus recourir aux méthodes de censure qui prévalaient pendant l’ère Kabila".
Première fermeture arbitraire d'un média en #RDC depuis l'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi : @RSF_inter et @jedkinshasa exhortent les nouvelles autorités à ne pas revenir en arrière avec des fermetures de médias en dehors de toute procédure légale.https://t.co/LVnO1EDVzg
— RSF (@RSF_inter) 3 juillet 2019
Première fermeture arbitraire d'un média en #RDC depuis l'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi : @RSF_inter et @jedkinshasa exhortent les nouvelles autorités à ne pas revenir en arrière avec des fermetures de médias en dehors de toute procédure légale.https://t.co/LVnO1EDVzg
— RSF (@RSF_inter) 3 juillet 2019Un sit-in à Kinshasa pour rappeler les promesses du chef de l’État pour la liberté de la presse
Peu avant cette demande du CSAC, le personnel de la RTVS1 a annoncé l’organisation, le samedi 06 juillet à Kinshasa, d’une marche pacifique pour exiger le rétablissement du signal numérique et analogique de ce média.
Dans une correspondance adressée au gouverneur de la ville de Kinshasa, ces agents de la RTVS1 invitent l’autorité provinciale à prendre "des dispositions utiles pour l’encadrement de la manifestation".
Dans une correspondance adressée au gouverneur de la ville de Kinshasa, ces agents de la RTVS1 invitent l’autorité provinciale à prendre "des dispositions utiles pour l’encadrement de la manifestation".
Le signal de ce média a été coupé le 29 juin, la veille de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance de la RDC, alors que cette télévision, propriété d’Adolphe Muzito, ancien premier ministre et l’un des leaders de l'opposition au président congolais Félix Tshisekedi, diffusait une émission au cours de laquelle des invités appelaient la population prendre part à une manifestation, le 30 juin bien qu’interdite par les autorités.
Alain Tshibanda
