Ce que proposera la RDC au sommet de Londres (ministres)

Au sommet Britanico-africain sur l'investissement de Londres, la RDC va présenter différents projets tél que repris dans le thème de la rencontre, environnement, énergies renouvelables, agro-industrie et infrastructures.
Environnement
L'idée est de « présenter nos potentialités et demander également à la Communauté internationale, en l'occurrence la Grande-Bretagne, de soutenir la RDC dans cette tâche noble de protection de la planète », indique Claude Nyamugabo.
Le ministre de l’environnement rappelle qu’avec « nos 155 millions d'hectares de forêts », la RDC est le deuxième poumon du monde
« Nous allons insister sur les énergies renouvelables. La Grande-Bretagne a de grandes capacités en matière d'énergie solaire. Nous allons lui demander de soutenir nos efforts dans ce secteur ».
Encadrer les paysans
« Nous avons un programme de 400 millions de dollars américains pour encadrer tous nos paysans dans nos 155 territoires, 360 chefferie et secteurs », relève le ministre de l'Agriculture, pêche et élevage.
« Nous cherchons les investisseurs privés dans les pays où nous allons parce que nous n'avons pas cette somme disponible », indique Jean-Joseph Kasonga.
« Notre projet a comme définition, conformément à la vision du Chef de l'Etat, la revanche du sol sur le sous-sol... Nous voulons mécaniser dans la mesure du possible et résoudre le problème de nourriture de la population, relever le niveau des paysans et exporter le surplus ».
Innovation industrielle
« La mise en place des zones économiques spéciales » est la politique de la RDC, précise Julien Paluku.
Devant les investisseurs britanniques, « nous allons expliquer que le président de la République a subdivisé le pays en 6 zones industrielles à l'intérieur desquelles doivent fonctionner plusieurs zones économiques spéciales créatrices de richesses, d'emplois. La population va se retrouver lorsqu'on va les mettre en place aux 4 coins de la RDC ».
Après le sommet de Londres, la présidence de la république organisera avec le DFID, le bureau de la coopération britannique, une conférence économique sur les investissements au Congo « pour s'assurer du cadre de coopération et de la protection des investissements », annonce Dominique Manjolo.
« La RDC est la porte d'entrée. Il faut leur donner des garanties qu'effectivement la RDC a pris des précautions pour protéger leurs officines », indique le ministre de la coopération.
À Londres, Guillaume Mandjolo souligne être là que « pour apporter cette dimension sur le plan juridique, de la collaboration entre pays et pour la protection des investissements privés ».
La conférence économique, qui se tiendra mardi, « sera l'occasion de dire qu'on a assaini le secteur de l'investissement à travers notamment l'OHADA et tous les mécanismes nécessaires ».
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