En rappelant être "au pouvoir par la volonté de Dieu et du peuple, pas d'un individu", il prévient que "celui qui se dressera sur mon chemin, surtout si c'est un ministre que j'ai nommé, il sera viré".

Félix Tshisekedi dit savoir "qu'au FCC, on vous a fait signer des lettres de démission, mais nous sommes au gouvernement pour servir le peuple. Jusque-là, aucun ministre ne s'est opposé à moi. Ils avouent qu'on leur dit de ne pas servir le peuple. Je leur prévient: Bic rouge".

Bien qu'en ayant la possibilité, le président de la République note que "dissoudre l'Assemblée nationale, c'est créer une crise. Je ne le ferai pas et ne me poussez pas à le faire".

Pour le chef de l'Etat, "que personne ne vous fasse peur. Que personne n'ait peur de mon pouvoir. Je ne suis pas là pour tuer des gens, mais pour servir peuple".

Appel à la patience 

Le président de la République demande au peuple de ne pas être "impatients. Notre gouvernement n'a que quelque 4 mois. Même dans des pays développés, il y a des chômeurs. Cette année, l'heure va sonner. Le Congo est entre les bonnes mains".

Favorable à la révision constitutionnelle, Félix Tshisekedi relève que  "le Congolais de la double nationalité n'existe pas. En attendant, chaque Congolais d'origine a le droit d'avoir le visa à la porte d'entrée".

Le président de la RDC séjourne à Londres en Grande-Bretagne. À côtés d'autres Chefs d'État, d'entreprises et institutions internationales, Félix Tshisekedi, à la tête d'une forte délégation des officiels congolais, prend part au Sommet Britanico-africain sur l'investissement.