Accord FCC-CACH doit survivre jusqu’à 2023. (Dieudonné Mwenze)
« La tension qu'il y a actuellement ne peut mettre en péril cet accord qui joue à la stabilité du pays », déclare sur TOP CONGO FM, Dieudonné Mwenze, cadre du FCC.
Pour lui, « cet accord a été conclu sur la base des réalités politiques que nous avons connues en décembre 2018 après les élections. Lesquelles élections ont obligé les deux familles politiques à cheminer ensemble et conjuguer les efforts pour diriger le pays ».
En outre, selon Dieudonné Mwenze, il est difficile dans le contexte actuel, que le pays soit dirigé par le CACH seul, et vice versa.
« Le FCC a bien sûr sa majorité présidentielle, parlementaire et même dans les exécutifs provinciaux. Mais vous avez la présidence qui est entre les mains du CACH. Ça veut dire que les 2 familles doivent composer. Car notre architecture institutionnelle impose, lorsqu’on est président de la république, pour réaliser la politique qu’on a pour le pays, de le diriger avec une majorité parlementaire ».
Dieudonne Mwenze lance ainsi un appel au peuple et à ceux qui accompagnent les leaders, « nous qui les accompagnons devons comprendre que ça ne sert à rien que nous nous acharnions sur un accord dont on ne maitrise pas les tenants et les aboutissants. Cet accord est d’une grande nécessité dans ce pays. Et pour la gestion, la stabilité de ce pays et la paix, nous sommes obligés de composer avec le CACH et ce, jusqu’en 2023 ».
Les députés du FCC s’en sont pris directement aux décisions du président de la République, « ce que ne permet pas la Constitution », a souligné en plénière de la chambre basse du parlement, le député Lamuka, Christophe Lutundula.
Alors que des propos jugés offensants à l’égard du Président de la République étaient tenus dans l’hémicycle, il a fallu attendre la fin de la séance pour obtenir par voie de communiqué, une réaction des députés de la plateforme du Président de la République.