« une mission de contrôle de l'IGF à la CENI dans les 48h » (Alingete)

"L'Inspection générale des finances (IGF) va mettre une mission de contrôle auprès de notre centrale électorale pour passer au peigne fin toutes les opérations financières, aller au niveau de la banque centrale, du Tresor pour voir ce qui a été effectivement decaissé et qu'est-ce qu'on en a fait", fait savoir, sur TOP CONGO FM, Jules Alingete, le Chef de service de l'IGF.
"On va tout d'abord y aller pour vérifier toutes les opérations effectuées dans le passé. Toutes les nouvelles mises à disposition de fonds seront mises en encadrement comme on le fait dans les entreprises et partout ailleurs pour éviter qu'il y ait encore de confusion", explique-t-il.
La tâche des contrôleurs des finances publiques consistera, détaille Jules Alingete, à s'assurer "à chaque décaissement, de la transparence et de l'affectation réelle des fonds décaissés".
Pour lui, "c'est à cette occasion là qu'on peut découvrir des choses. Nous allons donc empêcher que les fonds décaissés par le gouvernement puissent prendre d'autres destinations ou être mal affectés", fait-il valoir.
"Il en sera ainsi tout au long du processus. Toutes les opérations financières devront être vérifiées pour la crédibilité. Il s'agira d'une mission permanente", prévient l'inspecteur en Chef des finances en RDC.
L'annonce de ce service rattaché au cabinet du président de la République fait suite à une déclaration, la veille, du Ministre des Finances sur TOP CONGO FM.
"Je suis pour le contrôle de l'IGF, y compris à la CENI. Les 3 processus électoraux ont coûté extrêmement cher et il y a eu très peu de contrôle", s'était plaint Nicolas Kazadi après que le Chef de cette institution d'appui à la démocratie se soit également plaint, sur les ondes de la même radio, "du manque de clarté sans équivoque quant aux mécanisme et timing du financement et en ce qui concerne (le budget) des opérations" pour lequel, il n'a pas encore reçu un seul centime".
Denis Kadima s'exprimait dans l'émission ÉDITION SPÉCIALE. En guise de démenti de cette affirmation, Nico Lazadi relevait que "sur les 100 millions de dollars mis de côté l'année dernière, on avait déjà libéré 40% à peu près de la somme pour la CENI en 1 mois et demi".
Éric Lukoki