"J'avais suspendu la ligne Quartier 1-Kinkole du fait de l'insécurité que connaissent mes agents sur ce tronçon et du fait de la saisie au parquet du même lieu d'un de nos bus (à la suite d'un accident), il y a maintenant 45 jours", révèle, indique à TOP CONGO, Me Chief Tshipamba, Directeur général intérimaire de la société de transport public Transco.

Et pourtant, se plaint-il, "les 2 parties ont déjà transigé. (Mais en dépit de cet accord), le magistrat garde encore ce véhicule et le bourgmestre, qui avait promis assistance, ne fait rien".

Me Chief Tshipamba rappelle que "nous nous sentons donc en insécurité pour exploiter cette ligne alors que ça faisait plus d'une dizaine d'années qu'aucun exploitant public ne partait par là".

Et de lancer, amer : "nous, nous avons osé prendre ce risque, mais il n'y a pas la protection promise par les autorités locales".

Le DG a.i de Transco insiste sur le fait que "l'essentiel pour nous, c'est la sécurité de nos agents et des engins mis à notre disponibilité par l'État qui compte. Il est impensable qu'un bien de l'État, comme un bus Transco, soit saisi par le parquet pendant près de 2 mois alors que les parties ont transigé sur l'accident, sont en parfaite harmonie".

Éric Lukoki