Pour Joseph Olenghankoy, président du Conseil national de suivi de l'accord du 31 décembre 2016 (CNSA), "il est souhaitable  que (Félix Tshisekedi et Joseph Kabila) discutent rien qu'à 2 des problèmes de la République, sans les extrémistes de 2 bords".

Il a indiqué que "c'est par là que le Chef de l'État essayera de trouver des solutions qui par la suite seront orientées vers les institutions dont l'Assemblée nationale et le Sénat ", indique-t-il.

"C'est la première fois que nous ayons ce système politique dans notre pays, tel que Felix Tshisekedi l'a reconnu lui-même lors de son premier discours devant le Parlement réuni en Congrès", observe Joseph Olenghankoy qui note qu'en politique, le dialogue doit être permanent et ne jamais s'arrêter".

Enfin, lance-t-il, "nous n'avons pas pour rôle de dire des mensonges à celui qui a le destin de la République entre ses mains. Notre mission est de dire toujours la vérité pour la paix".

Sortir des consultations répétitives 

Le Conseil économique et social préconise la "préservation de la paix et sécurité du pays, le respect de la Constitution et la stabilisation des institutions du pays".

Seulement,  "ce n'est pas la première fois qu'il y ait des consultations dans ce pays", constate pour sa part Léon Kabioba, membre de la délégation du Conseil économique et social.

"C'est qu'il faut voir et rechercher, c'est plutôt les causes, parce que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il ne faudrait pas que ça soit une énième consultation qui n'aura pas de résultats", lance-t-il.

La commission d'intégrité et médiation électorale (CIME) qui a déposé un cahier des charges au Chef de l'Etat, souhaite que "les consultations puissent conduire à des résultats susceptibles de sortir le pays de la zone de turbulence", déclare l'Imam Moussa Rachid, président par intérim de cette organisation interconfessionnelle.

Focus sur l'économie 

Le Cardinal Monsengwo, archevêque émérite de Kinshasa, principale personnalité reçue par le Président Tshisekedi en ce premier jour des consultations, plaide, lui, pour le bien-être social.

"Nous avons présenté un mémo dans lequel nous disons que le pays a besoin de tout centrer sur l'économie pour le développement et pour que le peuple puisse avoir de quoi manger, augmenter sa santé", renseigne-t-il.

Favoriser le dialogue 

L'ancien Président de la Conférence nationale souveraine sous Mobutu, souhaite également que ces consultations "favorisent le dialogue grâce à l'intervention des personnes ressources qui peuvent aider (le Président de la République) à naviguer de 2 côtés de la Pirogue".

Ces consultations nationales convoquées par le Chef de l'Etat devant aboutir à l'union sacrée de la nation se poursuivent ce mardi avec notamment les mouvements citoyens.