"Pour organiser les élections, il faut avoir des moyens", souligne l'ancien vice-ministre de l’Intérieur qui a, pendant plusieurs mois, fait l'intérim de son titulaire.

Alors que la Constitution de la RDC prévoit des élections chaque après cinq, Basile olongo demande aux Congolais de ne pas être pas naïfs, parce qu'il faut des préalables dont la sécurisation des élections.

"Nous voulons de bonnes élections. des élections où les candidats sont capables de battre campagne là où ils veulent. Et les électeurs libres de voter pour qui ils veulent", martèle-t-il.

"Pour sécuriser les élections, ce n’est pas moins de 500 millions de dollars. Ce ne sont pas (les anciens ministres de l'Intérieur) Shadary et Mova qui vont me contredire. C’est toute une structure qui n’est pas actionnée par le Premier ministre. Les préparatifs devaient commencer depuis 2019 et rien n'est fait jusqu’à aujourd’hui".

Raison pour laquelle à l'ouverture de la session parlementaire de septembre, le président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba, avait proposé "d'activer un compte anticipé élections 2023" pour éviter les difficultés d'un passé récent où le gouvernement (Matata Ponyo) s'était retrouvé dans l'impossibilité d'organiser les élections de 2016, entraînant la tenue de ces dernières 2 ans plus tard (décembre 2018). 

Par ailleurs, Basile Olongo rappelle que "le vice-Premier ministre ministre du Budget Jean- Baudouin Mayo a toujours relevé que sur les recettes du Congo, 80% vont juste pour la paie des salaires des gens. Mais il a oublié de préciser que les 20% restants sont affectés au fonctionnement".

Une autre difficulté est qu'il n'y a "aucun recensement jusque-là. Il y a aussi les réformes électorales (à faire) avec la participation aux élections des Congolais vivant à l’étranger, la machine nous exige pas moins de quatre ans".