"On va se battre pour avoir les élections en 2023" (Kadima)

"Nous n'allons pas glisser. On va se battre avec vous pour avoir des élections en 2023", rassure le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), lors d'une conférence-débat au Centre d'accueil Kimbaguiste dans la commune de Kasavubu à Kinshasa.
"C'est important pour un pays d'avoir des élections périodiques, crédibles et apaisées, mais surtout à temps. Nous sommes acquis au principe d'organiser les élections avant que l'année 2023 ne finisse", insiste Denis Kadima (Photo).
Des contraintes à relever
"Il y a des contraintes. Mais, les contraintes sont faites pour être surmontées. Parmi les contraintes, il y a la situation sécuritaire de notre pays. Il y a aussi des difficultés d'ordre financier. Plus tôt on reçoit de l'argent, mieux ça vaut. Quand on reçoit l'argent en retard, les activités seront aussi retardées", relève-t-il.
"Notre équipe a fait un diagnostic à peine arrivée à la CENI. Et nous avons constaté que par rapport aux 3 derniers cycles électoraux, il y a eu beaucoup de plaintes de la part des parties prenantes", relève Dénis Kadima.
"À tort ou à raison, la CENI a été accusée de beaucoup de choses. Beaucoup de gens ne croient pas que la CENI peut faire un travail de qualité avec impartialité. Sur base de ce diagnostic, nous nous sommes dit que nous devons relever ces défis".
Il estime que ces défis peuvent être relevés "de plusieurs façons. La façon la plus facile, c'est de se plaindre ou d'accuser les autres d'être de mauvaise foi. L'équipe qui est à la CENI a plutôt pensé que nous devons nous faire accepter à travers nos actions".
Et d'exhorter : "nous n'avons pas toutes les idées au niveau de la CENI. Il y a des idées que vous pouvez partager avec nous et les mettre en pratique là où, c'est possible de le faire".