Dapres Twite Yamwembo, "ce réajustement des prix est motivé par l'évolution considérable des paramètres de la structure des prix et la nécessité de maintenir l'équilibre du système d'approvisionnement du pays en produits pétroliers".

Par conséquent, indique-t-il, les prix à la pompe sont, désormais, fixés de la manière suivante :

1. Pour les carburants terrestres

Zone Ouest

Essence : 2.495 FC/Litre,

Gasoil :2.485 FC/Litre, 

Pétrole : 2.100 FC/Litre.

Zone Nord

Essence : 3.100 FC/Litre,

Gasoil : 3.050 FC/Litre, 

Pétrole :2.600 FC/Litre.

Zone Est

Essence : 3.100 FC/Litre,

Gasoil : 3.050 FC/Litre, 

Pétrole : 2.600 FC/Litre.

Zone Sud

Essence : 3.145 FC /Litre, 

Gasoil : 3.140 FC /Litre, 

Pétrole : 2.700 FC /Litre.

2. Carburant d'aviation (Jet 1)

a. Vols nationaux 

Zone Ouest : 1.875,43 FC

Zone Est : 2.866,10 FC 

Zone Sud : 2.727,18 FC


b. Vols internationaux 

Zone Ouest : 3.313,88 FC, 

Zone Est :  3.173,04 FC,

Zone Sud : 3.300,93 FC.

Hausse prévisible 

Cette énième hause était prévisible si l'on s'en tient à cette déclaration, sur TOP CONGO, du Président de l'association des pétroliers de la RDC, Emery Mbatshi : "il faut actualiser les paramètres dans la structure des prix". Et ce, après le constat d'une espèce de rétention fait dans nombre de stations-service de Kinshasa. 

Préparer les esprits

"Si revoir à la hausse peut être une solution, avait-il alors préconisé, il faut préparer l'opinion à comprendre que cela se passe partout en Afrique avec la guerre qui sévit en Ukraine".

Au-delà de "l'actualisation de la structure des prix", les pétroliers exigent également le paiement à temps du manque à gagner.

"C'est ce retard qui crée une difficulté dans le réapprovisionnement", avait insisté Emery Mbatshi.

Et pourtant, "là où nous acquérons nos produits, on ne tient pas compte de nos réalités. Nous vendons à perte quand la partie prise en charge n'est pas rapidement compensée", s'était-il alors agacé, en indiquant accuser un retard de paiement de 2 semestres.